Discussion entre deux frères... (FlashBack) (Rp Envy)

Les oiseaux chantaient, le vent sifflait dans les feuilles tout en les balançant doucement à son gré. L’harmonie semblait être totale dans cette belle forêt qui entourait le manoir de Dante. Un manoir fort impressionnant qui se tenait dans la forêt, loin des regards indiscrets. Le repère des humonculus et de leur chef Dante. Qui penserait que cette dame aurait été un tel antagoniste dans ce monde? Ses enfants semaient le chaos sans que personne ne le sache. La plus grande crainte des gens de ce monde et d’Amestris se tenait dans ce manoir, théâtre de bien des dénouements dans cette famille qui est la plus étrange de ce monde. Pourtant, ils étaient cachés dans une forêt comme les autres. Personnes ne se doutaient de rien ici. La bâtisse était grande, entourée d’un petit jardin que Dante avait transmuté ou bien entretenu à la main. Qu’importe ses détails lorsqu’on est un humonculis en mission? Cependant, les oiseaux chantent encore, les écureuils courent paisiblement sur les arbres et les marmottes regardent leurs ombres avant de retourner dans leurs lits… Cependant, un être présent était insensible à son charme.

C’est dans cette forêt qui semble comme les autres que le glouton éternel finissait sa course. Il avait reçu un ordre de Dame Dante et il ne devait pas être en retard. Il regarda à côté de lui et fît un lapin avec des vêtements courir et dire : '' en retard, je suis toujours en retard! '' En se frottant les yeux lorsque ledit lapin sortait une montre de son veston, il vit que ce n’était qu’un mauvais tour de son esprit. Il n’avait pas mangé depuis dix minutes… Il est normal que l’énergie lui manque! Il décida donc, involontairement, de foutre la pagaille dans la forêt.

*J’ai faim!*

Il n’avait pas besoin de penser autre que son ventre. Il regarda la forêt à la recherche d’un petit repas. Il décida de sauter pour attraper des oiseaux qui étaient loin dans le ciel bleu. Il aimait bien les oiseaux. Ils chantent pendant que vous les mangers, ils sont croustillants et ils ont toujours des œufs pour désert! Et la couleur était variée! Des bleus, des rouges, des jaunes, des jaunes avec des plumes rouges, des blancs, des noirs et d’autres couleurs. Les œufs étaient croustillants et fondaient sous la dent! Le seul défaut, c’est que les plumes coinçaient entre les dents. Et que parfois, les œufs avaient déjà éclos et que les petits n’arrêtaient pas de chialer… Ils doivent comprendre que Glutonny EST en haut de la chaine alimentaire!

En arrachant les quelques plumes entre mes dents et en les plaçant dans mes poches, j’arrivais au grand manoir qui ne cessait de m’étonner. L’humonculis de la gourmandise passa par la porte en arrière. Il se retrouva dans la cuisine. Il fouilla un peu partout pour trouver de la nourriture dans l’armoire, mais ne trouva qu’une dizaine de pommes. Il savait ce qu’il devait faire lorsque Tiky serait là, mais il pensait être seul ici… Ce qui n’était pas le cas… Il fit donc un grand sourire à son frère…

-Comment va-tu, Envy? Tu veux une pomme? J'ai plein de pommes!

Il croqua à pleine dent dans la prmière dents avant que celle-ci soit entièrement dévoré...

C'était comme une sensation légère et belle. Le vent collé à la peau et faisait voler mes cheveux. Il caressait mon visage, le bas de mon ventre dévêtu, mes jambes. Il était agréable, doux. Il n'était pas froid comme les courants d'air habituel qui claque les portes et font un bruit infernal. Il n'était pas non plus chaud. Il était à la bonne température. La température qui vous réchauffe quand vous avez froid et qui vous rafraîchi lorsqu'il fait chaud. C'était donc une après-midi belle, ensoleillé. Chaque personne normale aurait profité de ce beau temps pour oublier les soucis habituels et se décontracter des semaines éprouvantes. Cependant, je n'ai jamais été et je ne serais jamais une personne normal. Droit sur une colline je regardais l'immense château de Dante avec mépris. Cette femme est ma « mère », logiquement je lui dois obéissance. Ce qui, ne m'a jamais beaucoup embêté tant que j'avais encore une légère liberté et que je pouvais tuer quelques humains obligatoirement ou par simple plaisir. Cependant, il arrive quelques fois que l'on ait marre de ce quotidien. C'est peut-être ce qui m'arrive en ce moment. Je n'avais aucune envie de la voir, de l'attendre et de lui devoir encore et toujours amour et servitude. C'est vrai, je lui dois ma vie. Mais, il était tout de même prévu qu'elle me donne satisfaction en me donnant les opportunitées nécessaires à me venger d'Hohenheim. Mais bon, mieux vaut pour moi ne pas y penser. Ça me détruits, il me détruit. Toute mon existence. Je ne peux pas me résoudre à oublier une seule seconde ce qu'il a fait. Et je ne peux également pas me permettre de paraître faible quand je pense à lui. Ce qui est tout à fait le contraire, car dès que je me retrouverais en face de ses boucles dorés je me ferais une joie de l'exterminer et de ne plus avoir de trace de lui sur cette terre. Et là, je pourrais me laisser enfin vivre. Mais pour l'instant, comme ce n'est pas encore le cas, je vais devoir encore attendre aux côtés des autres Homonculus et de notre « cher mère » créatrice et sauveuse. Quand je pense qu'elle nous méprise pratiquement tous et qu'elle ment à tous les autres. Héhé, ce serait une grande pagaille si les autres Homonculus étaient au courant de son plan. C'est énormément tentant de tous dévoiler, surtout quand on est l'Homonculus du pêché.

Je soufflai et respirai cette aire si pure et fraîche qui me dégoûtait tant. Elle exprimait et décrivait exactement le mot bonheur. Ce qui était tout à fait méprisable et horripilant ! Je clignai des yeux puis descendit la petite colline où j'étais pour commencer à marcher vers le grand manoir de Dante. Malgré ce qu'on aurait pu croire du haut de la colline, j'arrivai relativement vite devant la grande porte d'entrée de la grande maison propre et coloré. Devant celle-ci je fis une grimace avant de la pousser et de rentrer à l'intérieur. C'était assez vide ... Humainement parlant bien-sûr. Quoi que pas si sûr que ça, vu que le nombre d'humain ayant franchi cette porte est plutôt faible. Je verrais plus d'Homonculus et autres créatures du monde autres que des êtres humains ayant franchi le seuil du manoir. Enfin, avis personnel. Se restera certainement une de mes questions qui n'auront pas de réponse. Il faut savoir être ignorant, parfois ...

Je regardai de tous les côtés, c'était vraiment vide. Nous nous étions pourtant donné rendez-vous ici. J'espère ne pas à avoir du faire le déplacement une nouvelle fois pour rien. Je soupirai une nouvelle fois et parti vers une des longues tables. Je m'essayais dessus, m'appuyant sur mes bras et croisait les jambes. Je commençai à attendre. Pour peu de temps, je l'espère.

Et effectivement ce ne fut pas le cas. Je vu un petit être, tout rond entrer dans la pièce où je m’étais posé. Enfin, un homme… C’est ce que l’on aurait pu croire à première vu. Mais, quand on sait combien ce petit être vulnérable peut avaler de viande en peu de temps on sait directement que c’est inhumain. Oui, c’était l’incroyable petit glouton. J’ai nommé, l’Homonculus de la gourmandise, Glutonny. Gentiment comme toujours, il commença à s’approcher de moi avec une grosse quantité de pomme qu’il avait du aller directement chercher dans les armoires de la cuisine de Dante en étant entré. Il me fit un sourire tel un petit garçon grassouillet et m’en proposa. Je me levai de la table où je m’étais assis pour mieux pouvoir lui parler.

«

Merci de m’en proposer mais je ne veux pas te priver de manger. Ce ne serait pas correct.

»

Héhé, c’est moi qui dis ça ? Franchement, je pense que je n’ai vraiment pas à choisir de ce qui est correct ou pas. C’est même plutôt bizarre vu que moi-même je n’arrive pas à rester une personne correct. Donc, après un petit rire un peu forcé, je marchai un peu et regarda les vases de fleurs déposés sur des étagères poncés soigneusement. Je les regardai, m’étonnant de voir que la maison de Dante était autant colorée. Je me retournai vers Glutonny qui était en train d’ingurgiter ses pommes sans prendre trop le temps de croquer et m’avança une nouvelle fois vers lui.

«

Dis-moi, finalement qu’est-ce qu’on attend au juste ? Parce que ce n’est pas que je n’aime pas ta compagnie Glutonny, mais je ne sais pas exactement ce que je viens foutre ici alors bon …

»

Je regardai Glutonny et repartis m’asseoir, exactement de la même position qu'auparavant et attendais le réponse de ce cher Glutonny. Ce cher frère Homonculus.

« Merci de m’en proposer, mais je ne veux pas te priver de manger. Ce ne serait pas correct. »

Ses paroles venaient du plus vieil humonculis… Son grand frère Envy. Il l’aimait bien, car ils devaient souvent travailler ensemble pour des petits boulots que Dante leur donnait. Glutonny est le seul de la famille à pouvoir travailler avec tous les autres. Il se sentait aimé, mais la seule vraie raison est qu’il était le parfais soldat. Enfin, il mangeait beaucoup, mais il exécutait les ordres sans se poser de question. Qui ne voulait pas de lui? Enfin, la seule personne ayant la patience nécessaire pour rester longtemps avec lui était Lust. Il était trop simple d’esprit, paraît-il, pour entretenir une réelle conversation avec quelqu’un.

Fouillant dans son sac de pomme, qui n’en contenait déjà plus que deux, il reprit une pomme et la lança dans les airs avant qu’elle retombe dans sa bouche. Il avala cette dernière comme si de rien n’était et dit :

« Envy sait ce qui est bon pour Gluto! Lui trop gentil avec moi! »

Sur ses mots, il avala le sac contenant la dernière pomme et dégusta le goût de la pomme mélangé à celui du sac. En murmurant pour lui-même ‘’plus de pomme?’’, il devait se rendre à l’évidence : une dizaine de pommes ne serait pas suffisant pour calmer la faim à notre cher glouton éternel. Il refouilla dans les armoires, mais sans grand succès. Il savait que Dante allait apporter la nourriture dont elle avait besoin avec elle. Il était logique qu’elle ait pris ses précautions avec un tel gourmand dans la maison… Envy s’était levé pour lui parler et il dit à son frère humonculi :

« Dis-moi, finalement qu’est-ce qu’on attend au juste ? Parce que ce n’est pas que je n’aime pas ta compagnie Glutonny, mais je ne sais pas exactement ce que je viens foutre ici alors bon … »

« Dame Dante a besoin de nous. Tiky arrive dans quelques minutes et Dante veut l’enfermer… Il est trop dangereux pour nous maintenant… Alors, on a besoin de nous pour le transporter et pour le capturer s’il y a des problèmes… »

Il décida de prendre place sur le sol, car les chaises sont bien trop fragiles pour son poids de grand garçon, et il regarda Envy. Il avait encore faim, mais Dante lui avait formellement interdit de manger les chaises, les tables, les sofas, les lits pour ne nommer que quelque interdiction. Tout ce que l’homonculis de la gourmandise avait déjà englouti lui était interdit. Il aurait aimé que cette maison soit en pain d’épice avec des colonnes en sucre d’orge. Une maison entièrement mangeable! En fait, la maison était entièrement mangeable, mais on lui demandait de ne pas le faire… Les ordres sont les ordres. Et des ordres de Dante! Il faut toujours l’écouter!

*Toujours faire confiance à Dante… Elle sait tout et elle est là pour nous aider!*

Je regardai Gluto m’expliquer exactement ce que je voulais s’avoir avec sa voix frêle et douce. Elle était vaguement similaire à la voix d’un gamin. Il s’assit à terre en tailleur tel encore une fois un jeune garçon. Sur son visage se faisait de nouveau ressentir son envie incessante de manger. C’était marrant combien il pouvait avaler d’être humain sans pour autant devenir aussi cruel que moi et les autres Homonculus qui l’entourent. Malgré le nombre extrêmement élevé d’être humains qu’il avait ingurgité, il restait toujours aussi pur et vulnérable. Tel un petit frère. L’un de mes plus jeunes frères. Et, c’est bien connu que ce sont souvent les plus « idiot » qui attire notre attention. Moi qui hais tous les êtres de cette terre, il faut reconnaître que la compagnie de Glutonny n’est pas désagréable. Enfin, moins désagréable que les autres. Ce petit Glouton était en plus très efficace dans ce que Dante lui demandait, ce qui facilité toujours les choses. Malgré son idiotie il arrivait toujours à faire à la perfection ce qu’on lui demandait et à jamais nous attirer d’ennui dans notre sombre et éternelle quête de la pierre philosophale. En fait, lui, savait-il pourquoi il se bâtait ? J’en doute … Son esprit trop simple et perverti par l’idée de manger ne doit pas se soucier de devenir un jour humain. Il doit être semblable à ce que je ressens, tant qu’il peut manger il s’en fiche du reste. Oui, ce soit être ça. Comme pour moi, tant que je peux me faire quelques humains je me fiche quelque peu des ordres que l’on me donne …

Je clignai des yeux et regardai Glutonny toujours avec cet air simplet et cherchant sans cesse de quoi se nourrir.

«

Je vois. Enfermer Tiky … Ce peut-être une solution aux problèmes qu’il nous inflige. Franchement, il devient vraiment agaçant ce type. Il me tarde de lui donner ce qu’il mérite. De plus, ça fait bien longtemps que je ne me suis pas défoulé sur une tierce personne. Ca commence à me manquer. Enfin…

»

Je posai les mains derrière la tête et continuai de regarder Glutonny. Ca y est, je commençais déjà à attendre. Oui, à attendre la venue d’une quelconque personne. Tiky, Dante. N’importe, il fallait que quelqu’un arrive pour faire bouger les choses. Parce que je hais attendre et que j’avais une curieuse envie de détruire et de tuer. Héhé, quelle curieuse envie.

«

Bon allez Glutonny, si je reste ici plus longtemps je vais devenir fou. Je ne pense pas que ni Dante ni Tiky vont arriver dans les minutes à venir. Alors, au lieu de rester là à attendre comme deux pauvres idiots, pourquoi n’irions pas faire un tour. A la chasse à l’ours par exemple. Et puis, ce te fera faire un peu de sport. Qu’en dis-tu ?

»

Oh oui, comme tu en avais envie Glutonny. Ce se voyait dans tes yeux qui commençait à briller d’une lueur éclatante. Je me levai de la table où j’étais assis et commença à marcher vers l’entrée suivit de Glutonny. Ses pas lourds se faisaient entendre et résonnaient sur le carrelage de Dante. C’était une chose très indiscrète et assez désagréable à entendre. Mais bon, on s’y habitué vite. J’ouvris la porte en grand et sortis à pas lent. J’expirai l’air frais et pur qui m’exaspéré tant et commençai à partir vers la forêt…

Spoiler:

« Je vois. Enfermer Tiky … Ce peut-être une solution aux problèmes qu’il nous inflige. Franchement, il devient vraiment agaçant ce type. Il me tarde de lui donner ce qu’il mérite. De plus, ça fait bien longtemps que je ne me suis pas défoulé sur une tierce personne. Ça commence à me manquer. Enfin… »

Penchant la tête légèrement sur le côté tout en se grattant la tête… Il avait l’air d’un innocent petit chérubin coincé dans le corps d’un énorme monstre cannibale. L’image serait presque émouvante si ce n’était du fait que les deux êtres présents n’étaient pas de tels monstres… Des monstres qui reconnaissaient d’autres monstres et qui les acceptaient. L’humonculis de l’envie s’était placé dans une position adéquate pour le confort. Il avait cependant l’air impatient… Impatient que Tiky ou Dante arrive ici pour le tenir occupé… Cependant, quelque chose lui chicotait dans sa petite cabosse à l’humonculi des repas ingurgités vitesse grand « V ».

*Tiky n’était pas un gentil? Il n’était pas dans notre camp? Dame Dante était la seule à pouvoir nous donner la vie… On pouvait ne pas la suivre? Impossible!*

Glutonny entendait déjà son ventre gargouiller. Ce n’était pas anormal, mais l’humonculi de la gourmandise était toujours surpris d’entendre le bruit de son ventre qui lui demande… Que dis-je? Qui l’implore de lui donner à manger pour combler le vide qui le ronge de plus en plus! Mais il n’y a plus rien à manger ici… Il avait vérifié au moins deux fois et son odorat ne le trompait jamais…

« Bon allez Glutonny, si je reste ici plus longtemps je vais devenir fou. Je ne pense pas que ni Dante ni Tiky ne vont arriver dans les minutes à venir. Alors, au lieu de rester là à attendre comme deux pauvres idiots, pourquoi n’irions pas faire un tour. A la chasse à l’ours par exemple. Et puis, ce te fera faire un peu de sport. Qu’en dis-tu ? »

-Des ours? Les bestioles qui ont quatre pattes, qui sont pleines de fourrure et qui sont mangeables? Les mêmes que dans les contes pour enfants qui goûtent le miel?

Il regardait Envy avec des yeux exorbitants. S’il avait été le moins du monde mignon et sympathique, il avait l’air d’un monstre à présent. Des yeux qui montraient une envie de mort et de carnage… Un sourire de dément qui laissait présager les pires atrocités de ce monde. La salive au bord de la bouche aurait ruisselé sur le carrelage si Dante ne lui avait pas déjà interdit. Il essuya d’un mouvement distrait le filet de bave naissant et se leva tout en restant aussi inquiétant. Si le but d’Envy était de donner à son frère faim et d’amplifier son désir presque incontrôlable de manger, il avait bel et bien réussi…

-Oui… Ça me plairait beaucoup!

La voix de Glutonny était presque infernale… Voir diabolique. Il ne manquait plus qu’un coup de tonnerre, les lumières qui s’éteignent toutes seules ainsi que le cri d’une femme dans la pénombre pour que ce soit un film d’horreur… Cependant, la gourmandise incarnée n’était pas du genre à être sadique ou même vicieux. De plus, c’était un beau matin, il n’y avait pas le moindre nuage et il n’y avait aucune femme qui criait dans la forêt… Glutonny redevint le simple être qu’il était, ouvrit la porte et attendit que Envy passe par la porte pour ensuite le suivre…

Bien-sûr que ça te plairait Glutonny d’aller chasser. Je le sais. En fait, je sais beaucoup plus de chose que toi et ton esprit simplet. Je sais tout ce qu’il te fait envi, et j’en serais m’en servir. Toujours. Comme je le fais depuis des années. Comme tous le monde le fait d’ailleurs. Dommage, j’aimerais avoir une petite poupée rien qu’à moi. Bien-sûr, je l’aimerais plus mignonne que lui. Eurk.

Doucement, presque trop nous nous rapprochions silencieusement vers la vaste forêt. Son souffle puissant tel celui d’une bête me donnait quelques frissons. Et je me rendis compte que, l’Homonculus de la gourmandise pouvait donner l’impression d’être un gentil petit être, inoffensif que l’on aime prendre dans ses bras. Mais, lorsqu’il s’agit de nourriture, si vous n’êtes pas une personne dont il a assez aisément « confiance », j’avoue que même moi, je n’aimerais pas être à votre place. Mais bon, je dois avouer aussi que rien ne me faisait plus plaisir que de le voir détruire des êtres vivants. Il était bien trop vulnérable, alors dès que j’avais l’occasion de le faire devenir aussi efficace et atroce qu’il est en combat, je le faisais. Et avec une grande joie. Même si un petit régime lui ferait du bien, je ne pouvais pas m’empêcher d’être joyeux lorsque je le voyais être ce qu’il devrait être normalement et toutes les minutes de son existence : un Homonculus cruel, sans pitié et sans rêve. Mais c’est déjà bien, il est cette personne lorsqu’il entend ou voit quelque chose qu’il pourrait manger. Ce petit être tout rond était vraiment amusant. J’aimais beaucoup être avec lui, c’était un très bon divertissement.

Plus nous nous rapprochions des herbes hautes, plus mon envie de massacrer quelques choses s’intensifiée. En fait non, elle est toujours présente dans ma tête. C’est stupide ce que je viens de dire. J’ai toujours envie de tuer. C’est une lubie. Héhé, je suis monstrueux.

«

Bien… Nous sommes donc tous les deux, dans cette forêt entourés de somptueux arbres verts et nous nous apprêtons à tuer une être vivant que donc, nous sommes d’accord, la forêt essaie de protéger. Nous allons, moi pour m’amuser, toi pour manger, lui enlever en quelque sorte une partie de son âme. C’est peut-être assez difficile à comprendre pour toi et ton esprit assez diminué, mais, sache que nous faisons d’une pierre deux coups. La forêt est quelque chose de vivant, et en lui prenant un de ses membres, nous la faisons souffrir.

»

Je tournai la tête vers Glutonny et lui montrai un léger sourire sadique.

«

C’est difficile à comprendre. Alors trêves de bavardage. Partons à la chasse, mon cher frère.

»

Nous nous aventurions cette fois-ci complètement dans la forêt. Ne faisant ni détour, n’ayant ni crainte ni peur. Nous étions sereins. Après tout, nous n’avons pas de cœur. Alors, on en profite. Du moins, c’est ce que je pense. Profitez du mieux que l’on peut du fait que nous n’avons ni cœur ni pitié.

(Un chasseur sachant chasser doit savoir chasser sans son chien…Pardon, c’est hors sujet…)

Pendant qu’Envy réfléchissait à comment il manipulait son frère cadet et à quel point il adorait manipulé les esprits en utilisant leurs propres envies, l’humonculi de la gourmandise se promenait dans la forêt. De vives couleurs étaient filtrées par les branches et les feuilles. Les oiseaux, conscients de la présence de ses êtres extraordinaires (ainsi que le risque de mortalité accrue par leurs présences), décidèrent de fuir lâchement leurs nids pour partir au loin. Malgré leurs menaces et jurons incompréhensibles, les oiseux se retirèrent à grand battement d’ailes… Autres petits animaux comme les souris connaissaient Glutonny de réputation… Une légende transmise de père en fils… Un humain qui n’en était pas un et qui dévorait aussi bien les rats que les souris! En fait, il dévorait tout! Se cachant au plus profond endroit de leurs tanières, les souris prièrent le départ sans trop de morts parmi elles… Je pourrais continuer la liste de tout ce que les animaux pensèrent, ce qu’ils ont fait, mais une chose était claire : tous le fuyaient ou se cachaient à sa présence…

Cependant, personne ne se souciait de ses détails… Et encore moi l’affamé éternel. Marchant tantôt sur deux jambes, parfois à quatre pattes, Glutonny avançait à bon rythme en avant de son frère. Il tentait de flairer une odeur d’un gros gibier sans sentir l’odeur de peur. Il avait probablement trop chassé ici et les animaux le fuyaient à vu!

*Méchants animaux! Eux pas vouloir que Glutonny mange! Grrrrr!*

« Bien… Nous sommes donc tous les deux, dans cette forêt entourée de somptueux arbres verts et nous nous apprêtons à tuer un être vivant que donc, nous sommes d’accord, la forêt essaie de protéger. Nous allons, moi pour m’amuser, toi pour manger, lui enlever en quelque sorte une partie de son âme. C’est peut-être assez difficile à comprendre pour toi et ton esprit assez diminué, mais, sache que nous faisons d’une pierre deux coups. La forêt est quelque chose de vivant, et en lui prenant un de ses membres, nous la faisons souffrir. »

Cette longue phrase eut pour effet de figer l’incarnation de Belphégor (démon du vice de la gourmandise)… Il se posa de nombreuses questions après avoir entendu ses mots. Comme, par exemple, ce que voulais dire somptueux, du pourquoi et du comment d’une pierre pouvant faire deux coups et si les membres de la forêt souffraient lorsqu’on la digérait… Comme Glutonny ne comprenait visiblement pas (ou bien par habitude, car plus rien ne surprenait Envy à propos de la stupidité de son frère), l’humonculi de l’envie changea de sujet…

«C’est difficile à comprendre. Alors trêves de bavardage. Partons à la chasse, mon cher frère.»

Glutonny acquiesça. Après tout, il n’avait pas compris le mot trêve et Envy prenait de bonnes décisions pour lui. Il se remit donc à pister en reniflant un peu partout. Il huma l’air, il renifla un arbre, il chercha sous des rochers… Tout semblait dire que les ours avaient déserté…Cependant, l’humonculi affamé ressentit l’odeur d’un male n’ayant pas froid aux yeux et qui ne craignait pas la mort… Parfait, parfait! Il se tenait à quelques centaines de mètres dans une grotte à mordre dans un os de cerf fraîchement tué…

-Par là!

Dit le glouton tout en courant vers l’antre de la bête à toute vitesse…

C’est bien ce que je pensais. Je regardai Glutonny qui « poliment » acquiesça mes paroles. En voyant son air bête, j’étais pratiquement sûr que durant tout le temps que j’avais passé à faire mon discours, j’avais malheureusement et certainement parlé dans le vide. Il devait et avait l’air d’être tellement obnubilé par ce qui allait suivre dans les prochaines minutes. Obnubilé par son prochain repas. Pour son futur copieux repas qu’il allait dévorer plus vite qu’il ne l’aurait attrapé. J’avais trop parlé. Lorsqu’il montra du doigt et commença à courir vers une grotte. Je le fis confiance et le suivait. C’est fou comme il avait du flair pour ce genre de chose. Son odorat pour la nourriture était tout à fait excellant. Il n’y avait là rien à redire. Pour attraper une nouvelle proie et manger une nouvelle fois, il était très efficace. C’est pour ça que l’on avait besoin d’un glouton comme lui dans une équipe d’Homonculus. Si on lui promettait qu’il pourrait manger la personne qu’on cherche, il mettait alors immédiatement toutes ses forces pour nous aider à chercher cette tierce personne. Car, son envie de manger est toujours présente et englobe toujours l’espace. C’est très impressionnant qu’il puisse dévorer autant de chair. Quel Homonculus fascinant.

Nous arrivâmes devant l’entrée de la grotte. De la salive aurait pu couler de la bouche de Glutonny à ce moment là. C’était certain. Cependant, je me demandais comme il pouvait avoir encore faim après avoir mangé un sac entier de pomme il y avait à peine dix minutes. Mais c’était également général, comme pouvait-il avoir encore faim après tout ce qu’il a ingurgité durant sa vie. Au bout d’un moment, ça ne rentre plus non ? Ah, oui, comme c’est fascinant un être comme ça. Et de plus, particulièrement rare. Jamais je pense on ne retrouverait un Homonculus comme lui.

Je fis quelques pas dans la grotte et me retourna vers Glutonny.

«

On ne voit qu’à une quinzaine de mètre le fond de la grotte. Plus loin nous serrons dans le noir complet. Et, personnellement je n’ai pas envie de me battre dans le noir. Je préfère voir mon adversaire. C’est une préférence qui me tien à cœur. Là il ne s’agit que d’une bête, mais quand-même. Je veux voir la tête qu’elle aura lorsqu’elle mourra. Mais c’est encore plus marrant lorsque c’est un être humain. Quand il te supplie de le tuer. A ce moment là, si j’étais dans l’obscurité, je m’en voudrais beaucoup.

»

Je rigolai tout seul de ma stupide phrase et retourna en dehors de la grotte pour chercher quelque chose pour faire de la lumière. Nous avons oublié cette chose au manoir. Au lieu de chercher, ce serait plus simple que je me transforme en n’importe quel gros félin et Glutonny lui ce repérerait donc avec son odorat dont j’ai vanté les mérites un peu plus tôt. Je regardai dans les horizons s’il n’y avait rien qui pourrait m’empêcher de prendre l’apparence d’un gros chat, et me retourna après avoir décrété que non.

«

Bien alors, moi comme j’ai besoin d’y voir je vais me transformer en…

»

Je n’eus pas le temps de terminer ma phrase lorsqu’un gros bruit se fit entendre ainsi qu’une petite secousse faisant trembler les petites pierres. Héhé, je croie que je ne vais pas avoir besoin de me transformer en quoi que ce soit. Je vais pouvoir tuer avec cette si jeune apparence. Je m’approchai de la grotte et de Glutonny. Je commençais moi aussi à avoir hâte. Il me tardait de voir à quoi pouvait bien ressembler un ours d’aussi prêt. Qu’elle technique j’allais utiliser pour l’achever. Bref, grand moment d’émotion, n’est-ce pas.

« On ne voit qu’à une quinzaine de mètre le fond de la grotte. Plus loin nous serrons dans le noir complet. Et, personnellement je n’ai pas envie de me battre dans le noir. Je préfère voir mon adversaire. C’est une préférence qui me tien à cœur. Là il ne s’agit que d’une bête, mais quand-même. Je veux voir la tête qu’elle aura lorsqu’elle mourra. Mais c’est encore plus marrant lorsque c’est un être humain. Quand il te supplie de le tuer. A ce moment là, si j’étais dans l’obscurité, je m’en voudrais beaucoup. »

Glutonny ne répondit pas à cette phrase. Après tout, même s’il ne comprenait pas toujours ce que lui disaient ses autres frères, il comprenait un peu son frère ainé. Que ce soit inconsciemment ou pas, ils avaient passé plusieurs décennies à se côtoyer si ce n’est pas bien plus encore. Ils étaient tous les deux rongés par le vice qui les habitait. Lui la faim, Envy le désire. Le désire de tout détruire, mais surtout le désir de se venger de Hoenheim. L’humonculi de la gourmandise était damné à tout dévorer, mais sans jamais pouvoir arrêter. Malgré leurs différences, ils étaient probablement les deux humonculus les plus meurtriers au service de Dante… Si ce n’est pas les plus meurtriers des humonculus dans ce monde. Deux raisons complètement différentes qui ont rempli tant de cimetière et fait pleuré tant de gens.

Voyant son frère, le fils d’Hoenheim, passé devant pour trouver ledit animal, Glutonny décida de le suivre en utilisant son flaire. Il ne se sentait pas à l’aise dans la grotte sombre puisqu’il ne pouvait pas voir. Il pouvait se diriger à l’odeur, certes, mais si la cible bougeait trop rapidement ou que l’odeur était trop intense, son nez pouvait lui faire défaut… Et comme la cachette d’un ours étaient emplies d’odeur de marquage, de carcasse en putréfaction pour ne mentionner les odeurs les plus plaisantes. Ce qui laissa une marque de dégoût sur le visage d’Envy pendant que Glutonny se plissa le nez et tenta de le couvrir pour ne pas respirer trop fort… Tout en pinçant son nez le plus possible et avec une voix altérée, Glutonny dit :

-Odeur… Mauvaise… Trop… Odeur…

Si le glouton éternel détestait quelque chose, c’était bien quelque chose qui tentait de l’empêcher de manger. Cette odeur était infecte et odieuse! Comme il aurait voulu trouver l’ours facilement sans cette odeur et avec de la lumière… Il était maintenant incapable de détecter l’ours. Si ce n’est qu’il était au plus profond de la caverne en train de manger… Hum, manger… Ingurgité, dévoré, engloutir… Cette pensée lui redonna l’envie de le manger! Mais il était préférable de le faire sortir… Après tout, Envy avait parlé de voir son visage et lui aimait bien voir à quoi ressemblait sa cible… Question de se souvenir s’il avait déjà mangé une telle créature auparavant. Il voulait manger une créature de chaque race si possible…

En pensant, il ramassa une des roches, qui était de la taille d’une tête humaine, et la lança gentiment de sa main droite à sa main gauche comme un petit ballon. Il regarda la pierre avec intérêt pour ensuite dire à son frère:

-Envy, on le fait sortir? Dit, je peux? Je peux?

Quelques pas seulement nous séparés du massacre de cette grosse bête. Qui ne serait, certainement bientôt plus qu’un gros tas d’os. Plus nous avancions dans la grotte, plus, comme mon cher frère l’avait grommelé, plus l’odeur des proies de la bête sentaient mauvais. Comme une centaine de cadavre entassé, l’odeur devenait insoutenable. Un peu la même odeur que la puanteur massacre d’Ishbal. Mais… Cette fois là, même si l’odeur était pire que la mort, il y avait un arrière goût de bonheur à voir cette destruction énorme envahir leur terre. Evidemment, ce devait être beaucoup moins plaisant pour le peuple d’Ishbal. Je souris à cette pensée assez machiavélique si je puis dire. Mais, dans cette grotte, en tirant de nouveau une tronche qui m’amochissait plus qu’autre chose, cela me donnait de plus en plus l’envi d’en finir avec cette grosse créature. Ça me démangeait, je ne pouvais pas sortir d’ici sans l’avoir eu. Cela peut effectivement ressembler à un challenge que je me fais moi-même. Un petit entraînement avant les choses sérieuses. Il me fallait rester en forme pour les vrais combats. Alors malgré la puanteur de la grotte, je me devais de garder un minimum d’expérience et de ne rien perdre au fur et à mesure du temps qui passe. Il est vrai que même si je passais plus d’un moi dans ma battre, je ne perdrais même pas 10% de mes capacités. Mais bon… Je préfère quand-même. Et puis, c’est tellement jouissif.

Je regardais Glutonny prendre une pierre qui ressemblait à toutes les autres, une pierre aussi grosse qu’un ballon et pesant aussi lourd qu’une enclume. Il la souleva avec une telle facilité que ça m’en donna un léger sourire au coin des lèvres. Je regardai de nouveau vers le fond de la grotte et continuai de faire un petit sourire narquois. Je commençai à reculer et à me préparer mentalement au combat qui allait suivre et retourna mon regard vers le Gluton.

«

Bien-sûr que tu peux lancer cette pierre. Bien-sûr que nous allons le faire sortir. Bien-sûr qu’il va se mettre soi-même en danger. Nous n’allions quand-même pas aller chercher notre proie ? Que crois-tu ? Nous sommes bien trop classe pour ça.

»

Je fis un large sourire et attendait que Glutonny lance la pierre tout en essayant de reculer le plus possible vers la lumière. Voir sa gueule et la lui détacher du reste de son corps à la lumière du jour, c’est tout ce qui m’importait.

Un gros bruit résonna dans la grotte. Le bruit de la pierre lançait avec force par les petit bras grassouillets de Glutonny.

Le rugissement féroce de la bête se fit entendre. Je fis un large sourire. Nous venions de la réveiller et d’éveiller également sa colère. J’étais impatient de la voir cabrer et faire la belle devant nous. J’avais une faim de loup en ce qui concerne le meurtre. Je m’impatientais.

«

Relance une pierre Glutonny. Cette fois, avec plus de force dans le geste. Allez, ne perds pas de temps.

»

C’était stupide, mais il me tardait d’en finir avec cette bête. J’avais vraiment envie de m’amuser aujourd’hui. Allez viens… N’ais pas peur mon mignon… Viens voir tonton Vyvy… Ça ne te fera que quelques chatouilles…. Ce ne sera pas long. Ce n’est qu’une question de vivre ou mourir après tout.

(OOC : Excuse-moi, mais j’ai la flemme en ce moment -_-‘ Alors bon… J’ai fait de mon possible… Je vais mettre un peu d’action…)

« Relance une pierre Glutonny. Cette fois, avec plus de force dans le geste. Allez, ne perds pas de temps. »

Le petit frère de Envy reprit un élan comme un lanceur de baseball et lança la roche à une grande vitesse… Cependant, il rata la bête, car seul le son d’un ricochet sur la paroi rocheuse se fît entendre. En prenant une expression de découragement ainsi qu’un râle qui était contraire au caractère de Glutonny… Reprenant une autre pierre, il la relança, mais avec le même résultat… Ce qui tourna tout bonnement la scène au ridicule… Comme c’est bien souvent les cas avec l’humonculis de la gourmandise… Ramassant ensuite pierre par pierre à une vitesse incroyable, il commença à tirer dans la caverne pour faire sortir l’ours pour pouvoir enfin goûté à sa chair juteuse, tendre, savoureuse, aromatisée au miel! L’éternel glouton commençait à saliver à cette pensée… Cependant, sans rien voir et rien sentir, il lançait dans le vide… Alors, il décida de lancer de plus en plus vite.

-Sort ours! J’ai faim!!!

Son avalanche de roche ainsi que ses paroles énervèrent suffisamment l’ours pour que ce dernier pousse un cri menaçant… On entendait des bruits de pas arrivés vers les deux humonculis… L’ours arrivait! Glutonny était content de cette prouesse et lança joyeusement à Envy pendant qu’il dansait une étrange danse de la victoire :

-J’ai été plus intelligent que la nature!

Cet énoncé était bien étrange venant de sa part, mais il avait raison cette fois… Si l’ours était assez stupide pour venir les affronter, c’est qu’il n’avait aucun instinct… Alors, la petite danse qui consistait à sauter d’un pied à l’autre pour ensuite taper dans ses mains était tout à fait méritée…

L’ours arrivait et Envy pouvait voir sa puissante allure… Un colosse au moins deux fois plus grand que Glutonny (lorsqu’il est debout, bien entendu)… Excellent pour les deux frères. Envy pourrait assouvir son désir de détruire une telle créature et Glutonny pourrait se faire les dents sur son tibia… L’arrivée du monstre qui poussa un rugissement digne des plus forts de l’espèce, l’humonculi affamé cessèrent sa danse et regarda la bête curieusement. Lorsque celle-ci tenta de lui donner un coup de patte à Glutonny et à Envy, le cadet recula pour éviter l’assaut… Est-ce que Envy allait éviter le coup ou va-t-il contre-attaquer?

[De mon côté, c'est pareil. Et ça se voit, vu le RP minable que j'ai pondu en cinq minutes. xD]

Je regardai Glutonny qui était plus que fier de sa performance. Certes il avait réussit à faire venir l’ours jusqu’à nous, mais, sa phrase consistant à se dire plus intelligent que la nature me rendais sur le coup un peu perplexe. Oui… Il valait mieux que tu ne te lances pas des fleurs trop vite Glutonny. Après tout, entre un ours et toi, je me demande sincèrement quel est l’être le plus intelligent. Cette fois-ci, peut-être que c’était toi, et que lui était bête de s’aventurer vers quelque chose dont il n’a même pas idée. Mais avec d’autres vu de la situation, l’ours pourrait très bien être plus intelligent de Glutonny. Je parle bien-sûr de l’instinct animal que ses deux créatures si différentes possèdent. Je pense, que l’ours peut-être idiot de venir vers nous, mais, la seule chose qu’il essai de faire, c’est protéger son territoire, comme tout bon animal sauvage ferait. Donc, dire que tu es plus intelligent que lui, n’est pour moi, par une très bonne déduction. Mais bon, là n’est pas la question. Puisque l’ours arrivait vers nous et nous menaçait de ses griffes et pates aussi grosse que la tête de Glutonny. Devant nous, il commençait à hurler. Oui, il était très en colère. Et c’est ça, qui était bon avec la situation. Il était enragé et particulièrement vexé que nous ayons rompu son sommeil. Héhé, « petit » ours brun, il ne faut pas être aussi désagréable avec ses invités. Lorsqu’il essaya de nous donner un violent coup de pate, je vis un instant Glutonny se reculer pour riposter. De mon côté, sans trop réfléchir, j’esquivai la pate d’une envergure colossale et la regardai finir son trajet dans le vide. Héhé, tout cela commençait à devenir fort intéressant.

De plus en plus en colère, l’ours donnait de nombreux coups que nous nous faisions une joie d’esquivai avec facilité. Ayant au bout d’un moment marre d’esquiver des coups, j’attrapai son bras au vol et m’accrochai à celui-ci. Il se débâta et d’un grand jeu de jambe, je m’agrippai à son coup. Même si j’étais auparavant très excité à l’idée de faire un massacre avec cette grosse bêbête, qu’une fois sur son dos, je n’avais plus tellement d’idée. M’accrochant à ses poils et en faisant une petite partie de rodéo, je cherchais quelque chose d’intéressant à lui faire subir pour qu’il souffre assez sans pour autant être paralysé du premier coup. Sans faire attention qu’un ours ne peut pas comprendre ce que j’allai lui dire, je levai un bras et m’approchai de son oreil.

«

Je trouve ça impoli d’accueillir ses invités de la sorte. Un hôte de ton envergure ne se doit pas d’agir ainsi. Mais s’il le fait, il doit être puni.

»

D’un petit rire et d’un léger sourire je lui pris le haut de la mâchoire et de l’autre main me saisit d’une dent. Je lâchai la mâchoire et redescendit à terre aux côtés de Glutonny pendant que l’ours commençait certainement à ne plus voir rouge, mais rouge écarlate. Ou comme la couleur du sang qui coulait de la dent que je lui avais arrachée. C’est vrai que se devait faire mal, mais bon j’avais mon trophée.

Je regardai Glutonny, de son côté, il se débrouillait plutôt bien également…

Pendant qu’Envy récoltait son prix et son trophée à l’ours maintenant estropié, Glutonny évitait les vilains coups de patte que l’ours tentait de lui administrés. L’humonculi de la gourmandise hésitait pour attaquer… Après tout, son frère était sur son dos en train de lui prendre sa part. Il attendait que ce dernier débarque de l’ours pour éviter qu’il ne se blesse. Même s’ils étaient presque immortels, les pierres rouges n’étaient pas des plus communes… Il ne se souvenait même plus de la dernière fois qu’il en avait mangée… Ce qui était plutôt rare pour lui. Il éprouvait également un peu de tristesse pour l’ours qui venait de perdre sa dent…

*Comment va-t-il faire pour manger maintenant? Avec une dent en moins, on a de la difficulté à manger!*

Lorsque son frère eu fini ce petit manège et qu’il revînt à ses côtés, c’est là que l’humonculi chauve commença à sourire à pleine dent. Le repas allait commencer! C’est avec satisfaction qu’il se dirigea vers l’ours et avec le goût de lui arracher un bras pour évaluer la qualité de la viande. L’ours avait le goût du sang dans sa gueule. Le sien pour tout dire. Cependant, une fois qu’un animal goûte le sang, sa rage est presque sans limites. Il se battra jusqu’à la mort, c’est certain. Mais de toute façon, aucun des deux frères ne voulait le laisser vivre. Que ce soit par désir de manger ou désir de tuer, le destin de cette bête était scellé. On nait, on vit, on meurt… Simple, efficace et ne le concerne pas.

L’ours ne s’avouait pas vaincu… Une dent, ce n’est pas ce qui va le tuer. Par contre, il se rendait peut-être compte que ses deux humains n’étaient peut-être pas de simples humains… Par contre, le gros arrivait près de lui et avançait lentement. Il allait le payer pour la dent que son copain lui avait fait perdre! Il se redressa pour que tous ressentent sa grandeur et sa force, puis décida de donner un coup de patte meurtrier vers le gros homme… Il allait mourir ici et maintenant! C’est en poussant un grognement bestial qu’il attaqua Glutonny. Aveuglée par la douleur, la colère ainsi que son instinct, cette créature colossale tentait le tout pour le tout…

Glutonny ne tenta pas le moins du monde d’éviter le coup. C’est en souriant qu’il regarda la patte arrivée vers lui. Lors de l’impact, les griffes lui lacérèrent le flan. La douleur que ressentait l’éternel glouton n’était rien en comparaison du bonheur qu’il allait ressentir. Il saisit donc la patte de l’ours pour qu’il ne puisse réagir ou tenter d’enlever sa patte. Des gouttes de sang tombèrent sur le sol… Alors que les plaies se refermaient et que l’humonculi gourmand avait refermé sa poigne d’acier sur la patte, il ouvrit sa bouche immense et mordit sauvagement dans le bras de l’ours. Ce dernier, qui ne s’attendait pas le moins du monde à une telle attaque, poussa un cri de douleur. En ayant ses dents plantées dans le morceau de viande, il dit à son frère :

-Che bon, che le retiens! (C’est bon, je le retiens)

Bien sûr, l’ours envoyait déjà un coup de patte vers l’humonculi avide de repas et de nourriture. Son frère pourrait laisser son frère se faire transpercé par l’ours, mais l’occasion était bonne pour faire taire l’insolence de l’ours et de brisé sa fierté avant sa mort très prochaine…

J’avais donc terminé de jouer. Jetant mon trophée plus loin, je faisais en sorte que l’ours le voit bien. J’avais réussit à le mettre plus en colère que ce qu’il était déjà, et j’en étais assez fier. C’était au tour de Glutonny de s’amuser. Son air bête et simplet allait devenir ce qu’il y avait de mieux chez Glutonny. Une bête féroce et presque aussi sauvage que l’ours.
Il avait un sourire sadique et pouvant presque faire passer une petite goutte de bave à l’idée du bon repas qui allait suivre. Je regardai donc mon « petit » - Ceci entre guillemets car l’envergure de Glutonny faut au minimum le triple de la mienne – frère et attendait avec impatiente de voir ce qu’il allait lui faire. Je m’appuyais contre un rochet et regardait faire. La grosse bête attaqua violement Glutonny et tous s’enchaîna très vite après ça. L’homonculi de la gourmandise se fit toucher mais cela ne l’affecta pas le moins du monde. Au contraire, ça lui donna presque plus de courage qu’auparavant et encore plus l’envi de dévorer ce monstre poilu. Avec un sourire au coin des lèvres, j’admirais Glutonny au sommet de son art. Il en avait vraiment envi, de manger cet ours qui devait bien peser cinq fois plus que le poids de ce petit et tassé qu’était Glutonny. Il gérait parfaitement la situation. Tout ce passait bien. Il lui saisit la patte, s’accrocha à celle-ci avec la force de sa mâchoire et devait avoir certainement une très forte envie de croquer.

Lorsque Glutonny dit sa phrase assez incompréhensible, je me relevai doucement de mon rochet et regardai m’enlevai un mèche de cheveu. Je fis un sourire sadique et m’approchai doucement de l’ours qui se débâtait avec fureur. Evitant les coups de sa pate libre, je pris mon élan et fonça le point en avant contre son ventre. J’enchaînai le tout par deux ou trois coups de pieds et me remit droit à terre tant dis que l’ours criait de plus en plus de douleur. C’était d’ailleurs très désagréable. Finit de s’amuser, il fallait mettre une fin à tout cela. J’attrapai se patte et attendait que l’ours fit un grand geste pour pouvoir une nouvelle fois monter sur son dos. Je me mis mes jambes autour de son cou et commençai à lui donner quelques coups de points dans sa gueule* et finir par redescendre de son dos en prenant sous sa mâchoire pour lui faire voir ce qu’il y avait derrière lui. Il y eu un grand crac puis plus rien. Il n’allait pas tarder à tomber et à s’effondrer au sol. Pour ma part, je m’étais assez amusé, je retournais donc m’appuyer sur mon rochet toujours un léger sourire aux lèvres. Glutonny allait pouvoir terminer le travail et prendre son meilleur plaisir : dévorer l’ours. Je me frottai la cou et regardait Glutonny.

«

La prochaine fois, évites de parler la bouche pleine.

»

Je fis un léger soupir et avait une vision assez glauque de Glutonny qui était accroché au bras de l’ours.

«

Achèves-le et régales-toi. Mais ne tarde pas trop.

»

Retirant une nouvelle mèche de cheveu qui me cachait le visage, je croisai les jambes et attendait que Glutonny finisse le travail et prenne son repas.

« La prochaine fois, évites de parler la bouche pleine. »

-Paaaardon…

Dis Glutonny, tel un pauvre petit enfant réprimé par son plus grand frère qui tente désespérément de lui apprendre les bonnes manières. Il fit des grands yeux demandant muettement pardon à son grand frère pour s’excuser de son comportement intolérable… L’ours, meurtri et à bout de ses forces, tomba sur le sol juste à côté de l’humonculi affamé. Il respirait bruyamment à mesure que son souffle devenait de plus en plus rapide. Ses forces l’abandonnaient rapidement. Il voyait l’ombre de la mort sur le sourire du gros monsieur qui lui avait arraché un bout de sa patte avec ses dents.

« Achèves-le et régales-toi. Mais ne tarde pas trop. »

En affichant un sourire des plus carnassiers, il plissa légèrement des yeux pour les rendre encore plus sadiques qu’à la normale. Sans répondre à son frère, il se retourna en regardant l’ours. Si ce dernier ignorait la peur, il pouvait dire qu’il l’avait connu personnellement avant de trépasser… Celle-ci lui dirait probablement qu’il avait un léger goût de miel également… Il saisit la tête de l’ours dans ses mains. Sa force pouvait à elle seule lui exploser la tête d’un simple désire. L’ours autrefois fier était maintenant en train de demander pitié… Ce qui était des plus inhabituels dans le règne animal. Cependant, aucun humonculus ne connait la pitié… Aucun… Un geste et un bruit d’os qui se brise se fît entendre. L’ours ne bougeait plus, ne grognait plus, ne vivait plus… L’heure du repas a sonné!

Ouvrant la boite crânienne comme si ce n’était qu’une vulgaire noix, il regardait la masse rose gélatineuse de la taille d’un melon. La cervelle de singe est un met raffinée dans certain pays… Dans le monde de Gloutonny, tout ce qui se mange est un repas des plus raffiné. Il prit une de ses mains et la transforma en cuiller primitive et plongea dans cette masse sanguinolente pour en prendre une bonne partie et l’apporta à sa bouche. La cervelle fondait dans sa bouche et il ressentait la texture moelleuse et gélatineuse lorsqu’il l’avala. L’humonculi de la gourmandise en reprit jusqu’au moment où la boite crânienne était vide et léchée jusqu’à la dernière goutte de sang. Il s’attaqua donc à une de batte qu’il arracha sans émois dans un grand bruit dégoûtant de chair déchirés. Il croqua avidement la chaire comme il savait si bien le faire. Cependant, se sentant coupable de manger sans son frère, il décida d’arracher la langue de l’ours et de lui offrir…

-La langue est pleine de goût! C’est une des meilleures parties de la viande!

Le savait-il qu’il avait fait un jeu de mots des plus minable?

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