Un petit commerce hu hu

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Nicky avait quitter sa résidence secondaire en y laissant une jeune inconnue, c'était étrange mais il n'avait pas peur, il y pensait et s'en méfiait certes mais il ne craignait pas de voir quelques militaires en train de l'attendre pour un contrôle ou autre chose nuisible à son commerce. Mais bon, il sentait que rien de bien grave se passerait et préférait de toute façon penser à ce futur commerce. Il était passé par son magasin pour prendre le petit papier où était les informations complémentaire et une petite mallette où était renfermé les feuilles d'inventaire et tout ce qui paraissait pour la légalité. Allant rapidement à la gare, il prit un train où se trouvait la plus grande part de marchandise, à l'heure comme toujours. Rapidement, il était monté et se dirigeait alors vers South City, avec un peu de chance il y serait rapidement et n'aurait pas besoin de perdre du temps dans des contrôles ou dans ce type de retardement.

Le voyage en train avait donc été simple et suffisamment long pour que le vendeur d'arme puisse faire un petit bilan, vérifier le contenu et souffler un peu. Entre les deux rescapés et ce commerce à South City, il n'avait eu guère de temps pour se reposer. Il en profitait donc, dormir une heure ou deux en attendant d'arriver. Une petite sieste qui ne lui fit que du bien à part sa coupe qui en pâtit. Il se recoiffa alors avant de sortir du train et de demander au responsable d'attendre. Il se dirigea alors vers une taverne, un bar ou un restaurant qu'importe sans vraiment se soucier des personnes l'entourant. Il marcha que quelques minutes avant d'arriver devant une enseigne au nom peu commun : Au bon Goret. C'était là, il était donc arrivé. Il avait une petite quinzaine de minutes d'avance, tant mieux il pourrait se préparer et choisir l'endroit exact à l'intérieur de ce restaurant. Allant à une table dans un coin du restaurant, il ne commanda qu'un petit plat, il avait faim certes mais il ne devait pas se goinfrer avant un rendez-vous commercial. Attendant alors, il se demandait à quoi ressemblerait son client. Lui était habillé comme prévu, un T-shirt rouge sous une veste bleu claire pour un pantalon noir ...

[ désolé très petit ^^' ]

Quel journée, mais quel journée alors u_u…Après son petit passage dans la réserve, elle avait listé ce qu’elle avait besoin. Munition, aussi bien pour les armes réglementaire militaire, que pour ses deux gun adoré « reb et Ka » (Sorry, c’était trop tentant XD), que quelques armes d’assaut, et autre genre d’explosif. Simplement installé dans son « trône », elle repassait la liste au peigne fin, avant de finir par ce dire, qu’il serait temps d’y aller. Elle se leva, et récupéra sa longue robe noir. Tout en marchant vers la table de la pièce, elle détacha ses cheveux, les laissant retomber sur ses épaules. Machinalement, elle retira son harnais à Holster, qu’elle déposa doucement sur la table. De la, elle enfila sa robe, gardant son short et son T-shirt sans manche par-dessous. Sait-on jamais, si on l’attaquait, elle pourrait au moins avoir quelque chose de souple, suffirait juste qu’elle retire cette fichu robe. Par contre, ce qui la gênait, c’était le faites que une Falone lâchait dans la ville, qui rencontre un mec… Bon, tant pis, de toute manière, sa couverture allait vite partir en lambeau, alors bon. Tant qu’on à encore zone blanche, autant en profiter.

Elle attrapa son panier, retira ses deux armes de leur étuis, remit la sécurité, et les posa dans ce panier qui faisait tellement « innocent ». Elle posa donc un bout de tissus par-dessus le tout, et quitta la pièce. Même après un certain temps à ces coté, ses hommes n’arrivaient cependant pas à s’y faire… Junior en robe, c’était tout sauf normal. Elle sorti donc de la base, aussi discrètement qu’elle le pouvait, et fila bien rapidement jusqu’au milieu de la civilisation. Tête baissé, elle continuait donc son petit jeu de soumise dépressive, et s’approcha de la gare de South City.

* Chemise rouge, veste bleu….. Heu non, T-shirt rouge… ça commence bien… Bon, il est où ce F****** resto ?

Elle venait d’entrer dans la rue de la gare, et tenait le papier dans sa main droite, alors que la gauche, transportait le panier qui cachait ses petits joué. « Au bon Goret », le nom du resto qui devait avoir ouvert il y a moins d’un an, puisqu’elle ne le connaissait pas. Il était bon au moins ? Tout en regardant les enseignes, elle essayait de se dire que ce n’était pas un drame si elle avait pas prit de garde du corps… Elle savait ce défendre seul de toute manière ><‘ Namého… Et puis, c’est quel pouvait être cruel quand elle le voulait la miss >.>… Enfin, Cross finirait surement par lui faire la remarque par la suite, mais elle arriverait à lui refoutre dans la tronche que lui, bossait bien en solo, alors pourquoi pas elle ? Bon oui, elle était une fille, et alors ? >< Et en plus blessé… Blessé, c’est un grand mot en faites u_u.

Tout en avançant, elle fini par s’arrêter devant une enseigne gravé dans le bois…

*Bingo !*

« Au bon Goret ». Voila le fameux restaurant. Elle replia la lettre, et la fourga dans son panier, avant d’approcher et de pousser la porte de l’endroit. Un serveur s’approcha d’elle, histoire d’aider à se placer, la politesse existait encore par ici <3.

- Mademoiselle, puis-je vous aider ?
- Non merci, je peux me débrouiller…

Air plus ou moins vague, elle laissa le serveur penser qu’elle était la pour oublier quelque chose, ou un truc du genre, alors il la laissa faire comme elle le souhaitait, allant plutôt proposé ses services ailleurs. Quand à elle, elle fit quelque pas à l’intérieur, balayant la zone du regard…

Coup de chance ! Il y avait la qu’une seule personne seul. De plus il portait le fameux T-shirt rouge et cette veste bleu. Ha ! Au moins elle n’aurait pas à chercher. Coïncidence, ou est-ce bien celui qu’elle recherche ? Le tout était de se la jouer fine. Elle s’approcha donc de la table, et tout en restant debout (ba oui, fallait qu’elle reste poli en public u_u) elle fini par prendre la parole…

- Excusez-moi… Pensez-vous que la meilleur solution au problème réside dans les armes ?

Bien entendu, si il savait réfléchir, et qu’il était vraiment le vendeur d’arme qu’elle recherchait, il dirait oui, cela vas de soit, c’est un commerçant non ? Pour bien appuyer sur son identité, elle posa son panier sur la table, laissant ses deux armes s’entrechoquer légèrement. Un Professionnel pouvait reconnaitre ce genre de son, alors qu’un militaire, n’ayant pas l’habitude de ce modèle la, pouvait confondre avec d’autre objet métallique. En tout cas, le faites d’avoir devant lui une fille allait surement le surprendre. N’avait-elle pas signé « Franklin Harlock Jr. » sur sa lettre de demande ? Enfin, elle gardait un air sérieux, voir à la limite de la dépression, mais ça, c’était son jeu. Si elle c’était trompé, elle allait juste passé pour une futur suicidée…

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Groumpf groumpf faisait la nourriture sous les coups de dents, tsing tsing faisait les couverts se frottant contre l'assiette, blabla blabla faisait le son des conversation incessantes des clients, plop plop faisait l'eau s'écoulant régulièrement dans l'évier, pan pan faisait la télé au son trop élevé. Un endroit bruyant ou un commerce d'arme se déroulerait sans l'ombre d'un éventuel dérangement ou d'une interruption inopinée. Le marchand, déjà présent attendait, assis autour d'une table pour deux personnes. Il attendait une seule personne, un certain Fraklin Harlock Jr. qui était-il ? Qu'allait-il faire de ces armes ? Pourquoi tant d'arme ? Ce n'était pas le problème de Nicky, lui se contentait de les vendre, tant qu'on ne lui retournait pas l'un de ses propres canons contre lui, il ne mêlait que de la vente. Brefouille, il fallait déjà qu'on vienne commercer un peu, si ce rendez-vous était un traquenard, un piège ou un canulard, inutile de dire que Nicky ne serait pas content, pas content du tout même. Enfin, on y était pas encore. Mangeant tranquillement son petit encas, il attendait.

Il vit finalement quelqu'un s'approcher de sa table, problème or not problème ? Ce ne semblait pas être le client prévu mais c'était une charmante demoiselle qui arrivait dans une charmante robe lui allant à ravir. Était-ce son jour de chance ? Enfin son charme naturel ( on y croit tous ) qui avait attiré à lui l'une des plus belles créatures de ce monde ? ( et oui c'est Nicky ) mais elle tombait presque mal, en effet, d'après les lettres reçues, son client était un client et non une cliente. Enfin cela ne le dérangeait pas vraiment, au contraire, si seulement ce pouvait être une telle personne qui aurait voulu acheter et proposer un contrat. Malheureusement ce n'était que dans les films ou dans les romans que cela existait. Regardant alors cette nouvelle arrivante et son panier étrange, il se demandait ce qu'elle voulait. Il resta silencieux et l'observait simplement, une silhouette svelte et athlétique qui semblait être bien différente de la robe portée. Une légère différence non voyante mais qui semblait étrange, c'était comme si la robe ne lui allait pas, enfin bref, que voulait-elle ? Se faire inviter à manger ? Vouloir un peu de beurre tel le petit chaperon rouge ? La réponse vint et ce fut finalement pour demander si il pensait que les armes était la meilleure solution au problème. Drôle de question pour une innocente petite citoyenne. Puis vint le moyen où elle posa son panier sur la table, ce fut le déclic.

La question posée et ce bruit métallique, deux armes, il les connaissaient, ce son bien distinct. Dans un premier temps, il aurait penser à deux Berrettas M92F Praiyachat Sword Cutlass, des armes de qualités avec une bonne portée, un recul suffisamment minime pour être manipuler par tout le monde, un automatique de douze coup, enfin de base. Mais quelque chose avait modifié ce bruit habituel, le bruit métallique avait été différent de ce à quoi Nicky avait l'habitude. Les avait-elle modifiée ? C'était peut-être le cas. Une question sur les armes et la possession de deux armes de ce calibre ? Elle ne semblait pas si nette que ça la demoiselle. Nicky se demandait si ce n'était pas elle qu'il attendait, enfin, il s'était attendu à un homme, mais était-ce vrai ? Il préférait être sur, il allait répondre en espérant qu'elle comprenne un peu, d'une voix légèrement ironique mais simple il répondit donc :

Encore faut-il avoir la possibilité d'être libre d'en acheter.

Il regarda alors ce fameux panier et réfléchit un moment, s'il ne se trompait pas sur le contenu du panier, elle n'était pas n'importe qui, encore fallait-elle qu'elle soit la bonne personne. Lui demandant alors :

Dites moi, juste une question de goût, que pensez vous de cette veste ?

Que dire d'autre ? La seule chose dans laquelle Nicky pouvait réellement réfléchit était les armes, pas se reconnaitre. Enfin, il devait avouer que malgré tout, sur le coup il avait très assuré. Mais bon, quelle idée de garder son anonymat quand on est une telle personne ...

L’homme à la table semblait avoir commencé à manger un petit plat, l’endroit était plutôt bruyant, et quelque chose d’assourdissant semblait vouloir mourir sous l’un des coups de feu de la jeune femme. Elle ne supportait pas ce genre de chose, et plus particulièrement en période de stress. La datte du convois approchait, il ne fallait pas rater l’occasion de s’armer… M’enfin, en même temps, c’était bénéfique, les gens autour d’eux ne ferait pas attention. Simple jeune femme qui vient à une invitation, même si c’est sensé être la fille la plus désespéré du comté, il ne ferait pas attention. L’objet avait donc l’espoir de vivre plus longtemps. L’homme en fac d’elle fini par répondre. Une réponse assez ironique, mais qui ne laissa pas la miss de marbre. Elle ne put s’empêcher de lâcher un léger sourire, brisant presque son masque de désespéré de la vie. Il observa un instant le panier, avant de finalement poser une question par rapport à sa veste. Ha ha ! Pour la miss c’était parfait.

- Ce n’est pas le genre de chose que je mettrais, mais au moins, elle a le mérite d’adoucir le rouge de votre T-shirt.

Sur ce coup, elle avait espéré être clair et net. Gardant le panier sur la table, laissant bien en évidence le faites qu’elle pouvait réagir au quart de tour en cas de pépin, elle s’autorisa à s’assoir. De toute manière, le client et roi, et maintenant qu’elle en était sûre, c’était plus la peine de faire les politesse nécessaire u_u. Au moins, avec tout ce bruit, elle pourrait discuter librement.

- Je tiens à prévenir tout de suite, je ne suis pas ici pour jouer à quoi que se soit. Bien entendu, je ne suis pas seule, bien que cela ne se voit pas. Si il se passe ne serais-ce qu’un seul mouvement louche de votre part, ils n’hésiteront pas à tirer. Mais je suis sûre qu’ils n’auront pas à le faire n’est-ce pas ? Pour ce qui est de moi, ce panier ne contient que ce qui ne me quitte jamais, vous n’avez rien à craindre d’eux.

Du moins, pour l’instant.

Heureusement qu’ils étaient dans un coin, où les regards n’avaient pas pour habitude de s’y attarder. De toute manière, la frange de la jeune femme parvenait à cacher son regard des éventuels curieux, et si quelqu’un s’approchait, elle le verrait rapidement. Pourquoi je dis ça ? Tout simplement parce qu’elle avait laissé disparaitre son masque, reprenant l’air qu’elle arbore durant le travail… Ou plutôt à la normal u_u. Le ton qu’elle avait employé, était à la fois menaçant et autoritaire. Elle savait bien qu’autrefois quelques vendeurs avaient tenté d’arnaqué son ancien patron, alors autant mettre le ton directement. Et puis, c’était son caractère qui faisait ça. Elle prouvait en même temps qu’elle était capable de donner des ordres, ce qui pouvait appuyer sur le faites qu’elle était bien le client qu’il attendait. Mais pour l’instant, elle ne donnerait aucun nom. Il y avait trop de monde autour d’eux u_u.

- Alors, je vous écoutes. J’ai tout mon après-midi pour discuter.

Sur ce coup la, elle prit une voix plus agréable, moins menaçante, moins autoritaire, histoire de bien faire comprendre qu’elle ne lui ferait rien, tant que lui, ne tenterait rien contre elle. Cross lui avait suffisamment dit de se méfier de ce genre de mec, c’est la raison pour laquelle elle avait menti. Mais elle savait bien mentir la dessus. Après tout, ne mentait-elle pas au monde, en cachant sa vrais nature ? Et oui, elle pourrait être actrice, et heureusement pour elle, il était bon d’être comédien dans un groupe terroriste u_u.

Dans la lettre qu’elle lui avait envoyé, elle avait expliqué qu’elle avait besoin surtout de munition, dont quelque munition pour des armes spécial. De toute manière, elle avait emmené la liste de ce qu’elle avait besoin. Mais bon. Elle avait aussi précisé, qu’elle aurait besoin de quelque truc pour pouvoir tromper l’adversaire, comme des fumigènes, et espérait bien qu’il en possède u_u. Enfin, fallait-il voir maintenant ce qu’il lui proposerait comme contrat.

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Le doute n'était plus, Nicky avait bel et bien Franklin Harlock Jr. devant lui. Lui qui s'était attendu à voir un homme s'était très largement trompé. On ne pouvait pas dire que c'était dommage car après tout, comment Nicky aurait pu préféré voir un homme qu'un femme ? Ce n'était possible. Brefouille, le client et le vendeur s'étaient enfin reconnus et rencontrés, la vente pouvait donc commencer. Elle avait commencer par le prévenir qu'elle n'était pas là pour jouer et qu'elle n'était pas seul. Des sous-fifres ? Des larbins ? Amusant. Elle finit alors sur son panier qui contenait ce dont elle ne se séparait jamais en ajoutant qu'il n'avait rien à en craindre. Lui craindre des armes ? Il ne les craignait que s'ils étaient pointés sur son front ou sa tempe, et encore. Il savait que dans certains cas, l'arme pouvait s'enrayer, enfin, ça ne lui était jamais arrivé mais c'était ce qui se passerait surement un jour. Le plus tard étant le mieux.

Il avait donc la parole avec le temps qu'il voulait. Tant mieux mais inutile, à quoi bon parler tout une journée pour un prix, une quantité et une qualité. Si tout était correct, la conversation ne devrait pas tarder, 5 ou 10 minutes tout au plus. Enfin, pour cela il fallait que tout soit correct, mais comme partout, rien n'était simple et tout allait de travers pour avoir le meilleur des mondes. La regardant alors, il commençait à réfléchir, par quoi allait-il commencer ? La drague ou le commerce ? Les deux ? Non, il se devait d'être sérieux, il ne pouvait draguer une cliente, il allait d'abord exécuter ce commerce pour ensuite voir pour draguer. Après tout, il pouvait toujours demander un autre rendez-vous en faisant passer ça pour une nouvelle vente, enfin peut-être. Enfin il verrait ça plus tard. Prenant alors sa mallette, l'ouvrant et sortant quelques papiers pour les tendre à son interlocutrice. Il accompagna son geste en disant :

Voici les fiches sur ce que j'ai à disposition. Bien sur dans l'immédiat. Vous avez le nombre et les diverses caractéristiques.

Il attendit alors en laissant la mallette sur la table bien qu'elle prenait un peu de place, un peu beaucoup même. Laissant un moment à sa cliente pour observer les fiches de sa marchandise, il continua en lui précisant :

Bien sur, le prix est aussi noté en bas de feuille et toute autre commande est possible, il me faudra seulement un peu de temps.

Il sourit un moment avant de regarder ce qui les entourait. Des clients ou des serveurs, certains déjà bourrés, d'autre en train de l'être, des couples, des familles, des serveurs allant et venant, bref tout ce qui pouvait créer une foule muette de toute conversation. Reportant alors son attention à cette Franklin, il demanda simplement :

Alors ?

Lorsqu’elle eu fini sa tirade, et que tout avait était posé, l’homme ne préféra pas répondre directement. Il se contenta donc de prendre sa mallette, de la poser sur la table et de l’ouvrir. De la, il en sorti quelque feuille qu’il tendit à la jeune femme qui s’empressa de l’attraper. Il s’agissait donc de l’inventaire de ce qu’il avait à disposition dans l’immédiat… Elle passa les feuilles au peigne fin, histoire de voir ce qu’il avait en stock pour savoir si elle avait la possibilité de remplir les munition des trois armes spécial du groupe. Trois ? Oui, Judgement, Reb et Ka.
M’enfin, alors qu’elle vérifiait la liste, il finit par lui dire que le prix se trouvait en bas. Son regard y tomba directement. C’était quand même chère, elle ne pourrait pas vraiment toucher aux nouvelles armes, mais plutôt se concentrer sur les munitions et quelques explosif. Notamment pour défoncer des portes de wagons blindés. Et alors qu’elle réfléchissait à ce qu’elle devait prendre de plus important, il la coupa avec un « alors ? ». Elle releva son regard sur lui, avant de se replonger sur la fiche.

- J’imagine que l’on peut la voir la marchandise ? Je serais plus intéressé par les recharge, j’ai eu récemment quelques nouveauté à disposition, ce n’est donc pas le plus urgent pour l’instant.

Bien sûr, il n’était nullement question de dire comment elle les avaient eu u_u. Même si il pouvait penser qu’elle avait affaire à un autre commerçant… Mais la question était, pourquoi aurait-elle voulu en voir un autre ? L’aurait-elle refroidi ? C’était facile de croire cela, et en tout cas, sa pouvait expliquer la méfiance qu’elle avait u_u. Mais ce n’était malheureusement (ou heureusement ?) pas le cas, donc u_u.

*Quatre fusils Lebel et quatre grenades à Fusil… Cinq Mitrailleuses hotchkiss… et une dizaine de Webley Mk IV cal. 0.455-in devrait suffire pour le moment *

Elle reposa le tas de feuille, gardant un instant le silence… Son regard parti durant quelque seconde dans ses pensés les plus profondes alors qu’elle essayait de se remémorer son local à armement… Elle fini par se redresser afin de s‘approcher du commerçant pour parler à voix basse, histoire que personne ne capte les mots qu‘elle dirait…

- Les munitions attendu son essentiellement celle que l’on retrouve sur les armes de l’armée de notre pays, je suppose que ce ne sera pas un problème pour avoir cela. Cependant… Il y a trois chargeur assez spécial par chez moi, et j’ai quelque difficulté de trouver ce qu’il me faut pour deux d’entre eux…

Elle attrapa son panier, et en sorti un bout de papier, où était référencé le type de chargeur que Judgement et les deux jumelles devaient avoir. Le papiers plié, elle le posa sur la table et le fit glisser jusqu’à Nicky. Elle n’avait pas vu l’arme qui aurait put l’aider à savoir si oui ou non il l’avait… Une fois le papiers elle reprit, toujours d’une voix basse…

- Il s’agit du Duo…

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Le commerce tel que lui était si beau, exposé des armes, être face à un fin connaisseur ou plutôt face à l'une des membres importantes d'un groupe inconnu aux yeux du monde ou presque. C'était à la fois passionnant mais ennuyant. Bien sur ce n'était pas dans la nature de Nicky mais lorsqu'il vendait des armes a des débutants ou a de petit intéressé, il pouvait souvent augmenter les prix, mais là, il ne le pourrait pas. Après tout, il avait déjà un peu gonflé les prix avant de venir, après tout, il fallait bien qu'il se fasse un bénéfice. Mais le problème n'était pas au niveau des prix, enfin pas pour l'instant, le plus important à ce niveau était de savoir si oui ou non elle était intéressée et si oui ou non elle achèverait le contrat sur un achat. Après tout, il était encore possible qu'elle soit en réalité une membre de l'armée ou d'une unité qui pourrait par exemple se charger de la vente illégale d'arme. Sait-on jamais, dans ce monde les possibilités étaient si grandes. Mais même dans ce cas là, le vendeur d'arme aurait un plan de rechange, une issue pour ne pas être pris. Et oui, à quoi bon aller dans un restaurant avec des gens ignorants de ce commerce. À quoi bon aller dans un restaurant bondé et parler le plus secrètement possible alors qu'un autre endroit aurait pu être bien plus calme ? Et oui, Nicky avait prévu le pire des cas et aurait ce qu'il lui faudrait dans le cas où il se ferait avoir. En espérant que ce ne serait pas le cas.

Bref la vente avançait à petit pas et Nicky attendait le résultat et ce que pensait cette cliente quelque peu étrange. Suite aux fiches, elle avait demandé ou plutôt affirmé sous une une question qu'elle pourrait voir la marchandise. Elle continua en disant que les recharges l'intéressait beaucoup plus pour ses deux nouveautés. Elle voulait donc s'amuser avec ses petits bijoux. Pourquoi pas, tant qu'elle payait, Nicky s'en moquait bien. Mais malgré tout, si elle était dans une organisation, autant qu'elle prenne pour tout le monde enfin, ce serait la logique. Mais comme tout le monde aurait pu le savoir, les femmes armées n'ont jamais toute leur tête. Mais le cœur du débat n'était pas là. Des munitions donc ? Pour des armes spéciales ? La question aurait surement été : "De quel type d'arme ?" Mais dans le cas actuel, la question n'était pas nécessaire car son interlocutrice lui avait déjà répondu. Elle lui avait glissé un papier plié en deux. Le vendeur d'arme le prix et le regarda un moment avant de sourire. Il redonna alors ce papier de la même manière qu'il lui avait été parvenu et regarda un moment sa cliente avant de lui répondre finalement d'une voix égale à la précédente n'ayant crainte de parler :

J'ai ce qu'il vous faut.

Il appela alors un serveur et lui demanda l'addition, celle-ci enfin arrivée fut rapidement réglée. Se levant alors et remettant correctement sa veste, Nicky regardait les alentours. Il regardait si rien ou presque n'avait changer et regardait au dehors du magasin en regardant si oui ou non il pouvait apercevoir les potentiels gardes de sa cliente. Ne voyant il regarda alors cette petite protégée ne sortant pas sans quelques toutou bien amadoués. Il prit alors sa mallette de la main droite et fit un simple signe de tête au barman comme salutation, même si bien évidemment c'était bien autre chose. Un simple signe qui annonçait qu'il s'en allait et qu'il devait couvrir ses arrières dans le cas où il en aurait besoin. Parlant alors avec un simple sourire et un ton ni froid ni chaleureux, il ajouta :

Puis-je vous inviter à continuer notre journée ?

Il lui montra alors le chemin de la sortie avant de prendre lui-même la sortie pour aller vers le chemin de son train où attendait quelques wagons remplient de munitions ou d'armes. Il marchait d'un pas ni trop lent ni trop rapide laissant à sa cliente de le suivre. Ils arrivèrent finalement devant le fameux train qui avait d'ailleurs emmener Nicky à South City. Ne perdant pas plus de temps, il ouvrit l'un des wagons et y monta. Il ouvrit l'une des caisse bien calée et l'examina avant de retourner voir Franklin avant de reprendre finalement :

Si vous voulez bien vous donner la peine de monter, tout est à l'intérieur;

Il laissa la place pour qu'elle monte dans le wagon avant d'attendre qu'elle est finit ce qu'elle avait à faire pour terminer ce contrat.

Pour elle, c’était le plus important, étant donné qu’il ne lui restait que trois chargeur, la situation n’était pas des plus joyeuse pour elle u_u. Elle observa le commerçant regarder la petite note, avant de récupérer le papier qu’elle glissa de nouveau dans le panier. Il répondit par la suite, qu’il avait ce qu’il lui fallait. *-*… Elle ne put s’empêcher de lâcher un de ses sourire ravis (qui avait quand même une pointe de sadisme, c’était innée chez elle maintenant). Bon, il ne restait plus qu’a voir la qualité du butin.
Nicky fini par appeler le serveur pour l’addition, régla le tout, avant de se lever et d’inviter la jeune femme à continuer la transaction. Celle-ci accepta bien évidement d’un oui plus ou moins fort, et se leva à son tour, prenant son panier avec soin pour éviter que les armes ne s’entrechoque de nouveau. D’une démarche assuré, elle marcha jusqu’à la sortie du restaurant. Une fois dehors, elle ne put s’empêcher de voir tout ses nuages qui c’étaient agglutiné dans le ciel… Hum… Grise journée finalement. Ce demandant un instant comment Cross s’en sortait, et si Raphaël était déjà parti, elle laissa passer le commerçant, et fini par marcher à sa suite, reprenant son air absent de sa couverture. Ils marchèrent ainsi jusqu’à la gare, prenant un chemin menant dans un coin pas tellement fréquenté. Une fourgonnette c’était arrêté non loin de la, attendant un signe de la jeune femme. Ils avaient reçut des ordres, attendre à bonne distance, et venir lorsqu’elle se serait décidé. Ne lançant aucun regard dans leur direction, ils restèrent donc en place. Oui oui, Ils. Ils étaient trois, un chauffeur, un conducteur, et un passager adossé à la carlingue de l’engin. Le tissus habituelle déposé par-dessus, était légèrement ouvert, histoire que les gens puissent voir qu’il n’y avait rien à l’intérieur, et que les trois compère, attendait une quelconque chose pour agir. Bien entendu ils étaient armés, mais savaient pertinemment que si il venait à aider leur chef alors qu’elle demandait rien, il risquaient fort de se faire taper sur les doigts.

Enfin bref, Falone et Nicky entrèrent donc dans la zone où attendait un certain train, et le duo s’arrêta en face d’un train. D’ailleurs, le commerçant ouvrit une porte de l’un des wagon, y entra, avant de ressortir quelque minutes plus tard en invitant la jeune femme à y monter. Elle ne ce fit pas prier u_u. Une fois à l’intérieur, elle s’approcha de la caisse déjà ouverte, et en extirpa quelque recharge qu’elle observa minutieusement. 6 balles, bonne taille, pour l’instant sa semblait être pas mal. Elle sorti « Ka » de son panier, retira le vieux chargeur, et y plaça le nouveau, histoire de voir le poids, si il entrer bien. Elle écouta la déclique quand l’arme se prépare à tirer, et fini par retirer le chargeur pour y remettre l’ancien. De la, elle se permit d’ouvrir la recharge, histoire de voir les balles, et put constater que rien ne clochait. Parfait !
Ensuite, elle vérifia les autres chargeur, pour les armes militaires, et pour Judgement, sans trouver la moindre faille. Dommage, elle ne pourrait pas baisser les prix. Ravis de voir une pareil marchandise, elle revint à la porte, après avoir remit « Ka » dans son panier, et sauta hors du Wagon…

- C’est un bien belle marchandise que vous avez la, je dois bien l’avouer. Il me faudrait environ 8 caisses de recharge pour les mitrailleurs de l’armée, et deux caisses des types spéciale dont on a parlé dans le Restaurant. Bien sûr j’y inclus celle pour la première arme du petit papier. J’y ajouterais en plus, quatre fusil Lebel, et quatre grenade à fusil, ainsi que cinq Mitrailleuse Hotchikiss et une petite dizaine de Webley MK. IV, calibre 0.455-in. Les vieilles versions on tendance à s’enrayer rapidement en ce moment…

Il s’agissait la d’une lourde commande, sans compter qu’elle voulait aussi les recharge qui allait avec, mais, la sa coulait de source bien entendu ! Elle tapa sur sa robe noir, histoire d’en enlever un peu de poussière qui c’était accroché dessus, et reprit la parole…

- Bien entendu, un commande de cet ampleur donne droit à quelque avantage ?

Et oui, elle allait tout de même essayer de discuter le pris u_u. Incorrigible à ce niveau la… De toute manière, elle discutait le prix sur tout quand elle faisait ses marchés. Il n’y avait que le marchand de bricole, qui proposait ses horloges, qui avaient le droit à ne rien avoir. Enfin, après si lui refusait… Le débat risquait de s’enclencher bien vite… Puisque la miss, connaissait les prix des armes en générale…

Invité

Il attendait simplement, bras croisés et adosser au wagon ouvert, il attendait que sa cliente est finie de regarder les munitions pour leur commerce. Il espérait qu'elle n'essayerait pas de le rouler en s'armant jusqu'aux dents et en s'attaquant au marchand ni même qu'elle vole le tout ou qu'elle se plaigne de la qualité, bref, il espérait éviter tout les petits tracas de la vente. En même temps quel vendeur aimait les tracas ? Quel caissier aurait aimer être victime de client pas aimable et refusant de payer ? Quel vendeur aurait aimé se faire voler ? Quel ouvrier aurait aimer voir sa machine en panne ? Quel directeur aimait voir ses ouvriers en grève ? Les exemples étaient infinis mais tous revenait à la même idée : aucun commerçant n'aimait voir leur commerce battre de l'aile. C'est un peu pour ça qu'il leur fallait toujours des pigeons.

Enfin bref il fallait bien attendre un peu pour que la cliente examine la marchandise. Il regardait les alentours en attendant et se demandait où pouvait bien se cacher les gardes du corps de cette charmante cliente. Il avait bien des soupçons mais ils n'étaient pas fondés, chez Nicky, un soupçon non fondé ne restait qu'un soupçon. Il ne pouvait pas suivre son simple instinct dans un moment comme celui-là, même si à vrai dire ce n'était pas bien grave dans ce cas là, après tout il n'essayait que de trouver des petits chiens suivant leur maitresse pour recevoir leur sucre à la fin du mois. Elle en sortit finalement avant d'annoncer qu'elle trouvait les armes de bonne qualité et donna la liste de ce qu'elle voulait. Il approuvait finalement avant de l'entendre parler ou plutôt de sous entendre un petit marchandage sur le prix. C'était presque trop évident. Souriant alors, Nicky avait déjà penser à ce moment et avait déjà une ou deux propositions à lui proposer :

En effet je pourrais vous proposé un petit rabais contre un diner ou bien un rabais sur le prochain achat qui nous sera à tout deux profitable

Il laissa un sourire apparaitre sur son visage, il était un peu plus détendu après que le commerce s'achevait. S'il ne négociait pas trop mal, la fin de ce commerce se passerait sans aucun problème. Enfin, il se devait quand même de ne pas trop être dur et de laisser malgré tout un petit plus pour ce gros commerce. Se remémorant le prix des armes qu'il allait vendre, Nicky fit un petit calcul rapide et continua finalement :

Plus sérieusement, je peux vous proposer de vous faire un petit rabais de 25% sur les munitions de vos bijoux et de 10% sur le reste. Étant l'un de mes plus gros clients de ce mois-ci je veux bien vous faire cette offre. À prendre ou à laisser.

Il la laissa réfléchir avant d'aller faire quelques pas vers le wagon précédent celui qui venait d'être ouvert avant de taper sur la portière. Presque aussitôt un homme en sortit et Nicky ne tarda pas à lui demander de descendre la commande de la cliente. L'homme fut finalement accompagné de deux autres compagnons qui l'aidèrent à descendre la marchandise en question dans une camionnette préalablement caché derrière un des wagons. Après tout, il fallait être organiser dans ce monde, l'organisation de Nicky était dans l'emploi de ce genre de véhicule et de ce système. Bref, revenant alors près de Franklin, il attendit un moment sa réponse avant de finaliser :

Tout est dans l'arrière de la camionnette, elle est clean vous en faites pas. Une fois que vous en avez plus besoin, appelez ce numéro, on devrait venir la chercher dans les 24 h. Enfin si vous acceptez de conclure cette vente.

Quel ne fut pas sa surprise, lorsqu’elle termina sa phrase, d’entendre une réponse tel que celle qu’elle venait d’entendre… (oui je me comprend *tombe*). C’était bien la première fois, depuis qu’elle était entré dans les réseaux des terroristes, que quelqu’un qu’elle ne connaissait pas du tout, osait l’inviter ainsi. Elle haussa un sourcil, ce demandant si elle devait le flinguer, ou lui rire au nez… Mais bon, heureusement, sa pensé n’alla pas plus loin, puisqu’il finit par reprendre son sérieux pour finalement lui proposer un rabais de 25% sur ses munitions à elle, et 10% sur le reste. C’était acceptable d’après elle, étant donné que ses munitions coutaient légèrement plus chère que le reste…
Elle croisa les bras, gardant toujours se sourire qui la caractérisait temps, alors

- Marché conclu.

Et voila, elle venait de clore la discutions, Le contrat était finalement fait, et maintenant Liberty était bien prêt pour passer à l’action. Se convoi, allait non seulement augmenter leur stock d’arme, mais en plus privé Les militaires de Lior, d’un apport important… Rien que d’y penser, elle jubilait d’avance. De plus, le commerçant en face d’elle semblait « clean », pas comme ceux qu’elle avait put voir avant. D’ailleurs, celui-là avait fini avec une balle dans la tête, puisqu’il avait osé se moquer d’elle, tout en discréditant Liberty, après avoir posé un peu trop de question. De la à ce que c’était un membre de l’armée, il n’y avait qu’un pas.

- Tu sais que tu as du mérite toi ? Au moins, tu te contente de faire ton boulot, c’est de plus en plus rare ces temps-ci.

Et elle éclata de rire, alors qu’elle observait les deux gaillard remplir leur camionnette. Au moins, celle qui attendait devant la gare, n’aura pas ce salle boulot à faire. Ils comprendront bien vite, en voyant la camionnette sortir. C’était assez rare, les commerçant qui se chargeait du transport à présent, tous avaient plus ou moins la trouille de se faire chopper au passage.
Le faites qu’elle passa du vouvoiement au tutoiement était aussi bon signe. Ne se souciant plus des détails, elle avait fini par déstressé, et donc se lâchait pratiquement. Sachant qu’en plus elle allait devoir reprendre son rôle de fille suicidaire en sortant d’ici -_-… C’était compréhensible.

- Allez allez, concluons donc une bonne fois pour toute, c’est pas tout les jours que j’ai l’occasion de remplir mes stocks comme cela.

Elle tendis la main, pour faire la poigné de main (*tombe*) conventionnel, avant d’aller voir un peu cette camionnette. Discrète, passe partout, elle semblait être le transport idéale. Parfait ! Tout se déroulait si parfaitement, que durant un instant, la belle cru que le tout puissant avait décidé de l’aider. Le truc, c’est qu’elle ne croyait pas à un quelconque dieu… Juste au Destin. Si elle devait mourir ici, tant pis, mais ce ne sera pas sans qu’elle ne se débatte. Elle n’était pas non plus un chien malade. D’ailleurs, en parlant de chien…

Le regard vert de Falone fut attiré par une masse sombre qui se trouvait non loin de la, allongé sur le sol, et qui semblait pas tellement en bonne état. Il s’agissait d’un grand chien, au pelage terne, qui n’attendait qu’une seule chose… Que quelqu’un le libère de son lien, et lui donne un truc à bouffer. Reprenant son sérieux, elle fouilla une poche de sa robe et en ressorti un spéculos (ba quoi ? C’est le seul biscuit bien transportable *meurt*) *changement de narrateur*. Puis, sans même la moindre frayeur, elle s’approcha de l’animal et lui tendis le biscuit. Bien sûr, affamé, il accepta volontiers. Mais l’aide de la jeune femme, s’arrêta juste après l’avoir décroché de son lien. Après tout, il n’était qu’un chien de rue maintenant, un parmi tant d’autre, abandonné a leur triste sort, à cause de maître sans vergogne. Ce n’était pas son problème. La miss revint donc vers le groupe, histoire d’avoir les modalité pour le paiement. Qu’elle refilerait à Cross par la suite, bien entendu.

- Bon, c’est bien beau tout cela, mais comment allons-nous nous arranger pour le paiement ?

Il avait respecté son contrat, elle n’avait pas l’intention de ne pas respecter le sien.
Par contre, ce qu’elle n’avait pas prévu, c’était que l’animal, décide de s’attacher à elle. Fatigué, il boita jusqu’à elle, et s’assit à ces coté, attendant la suite, sans que la miss ne s’en rende compte… Enfin, disons qu’elle n’avait pas réellement fait attention… u_u

Invité

Quel soulagement, quelle joie, quelle sensation de satisfaction et de bien-être. Un commerce bien mené disait "ce soir on va bien diner" oui certes c'était ... Bizarre ? Mais comme ça, Nicky fêtait toujours ses ventes réussies d'autant plus quand elle allait lui rapporter autant. Enfin bref tout ça pour dire que c'était fini et que la vente avait été bonne. Comme quoi les marchands devraient toujours s'exposer au marché noir. Mais le plus étonnant fut qu'elle le tutoya pour lui dire qu'il avait du mérite en lui disant qu'il se contentait de faire son boulot. De plus en plus rare ? Normal, de plus en plus les commerçants se posaient des question, eux et leur conscience. Leur logique fragile et sans intérêt que l'on peut démonter les yeux fermés comme on pourrait démonter un Mle 1935A. M'enfin, la vie n'avait pas été gentille avec tout le monde.Pour Nicky la logique était que chaque personne devait avoir le droit de se défendre, que personne ne devait jouir d'une avance matérielle au cours d'une guerre, d'un duel armé ou de révolte réprimée. Brefouille, armé ou être armé, la question n'était pas là, la question était : combien cela couterait dans les deux cas. Pour Nicky, c'était simple : Il vendait sans penser à l'usage que les acheteurs feraient. Il vendait sans penser au reste si ce n'est que le prix, le lieu et toutes banalités d'usage d'un commerce et ce sans penser au reste tant qu'une de ses armes n'étaient pas retournée contre lui.

Elle proposa alors de conclure définitivement ce marché à l'aide d'un serrement de main. Poignée de main que Nicky effectua tout en souriant. L'air étant bien plus détendu, Nicky pouvait se permettre de sourire plus sereinement. Sauf si cette cliente était d'un pur sadisme divergent, elle n'enverrait pas ses hommes le tuer, après tout il était un bon fournisseur et plutôt clean, enfin, selon lui. Mais bon, pour le moment elle n'avait pas l'impression d'avoir envie de le tuer, c'était surement bon signe, enfin en théorie. Mais breffons, la jeune cliente était aller voir ce qui semblait ressembler à un chien errant, un chien blessé et affamé. La vie était dur avec tout le monde apparemment. La laissant faire, il observa simplement. Elle n'était pas si froide et si fixé sur le contrat finalement, comme quoi un chien pouvait montrer ce qu'il y avait en nous. Elle revint finalement en demandant comment ils allaient faire pour le paiement. C'était une bonne question et surtout la chose la plus importante, c'était une bonne question certes mais une question dont la réponse était déjà dans la tête du vendeur d'arme. Il sourit alors avant de regarder la camionnette et de répondre :

Si vous avez sur vous, le paiement se fait dans l'immédiat, sinon, vous déposerez l'argent dans trois mallettes que vous laisserez dans la camionnette qu'on viendra chercher. C'est aussi simple que ça.

Il avait eu l'envie de rajouter une phrase du genre "enfin si vous ne me roulez pas" mais il savait très bien que même si l'atmosphère était plus détendue depuis le début, il ne fallait jamais dire cela à son acheteur, surtout à une chef d'un organisation terroriste. Enfin bref, maintenant tout était finalement conclus, Nicky vit avec un peu d'étonnement le chien que sa cliente venait de sauver, il l'attendait ? Quelle belle fidélité soudaine. Enfin c'était pas son affaire, sauf si ce chien voulait une arme <3

Bon, la poignet de main se passa à merveille ! Tout semblait aller pour le mieux, dans le meilleur des mondes <3. Le tout avait fini par être conclue sans le moindre accrochage. Le commerçant été resté poli, distant par rapport à ce qu’elle ferait avec ses armes, et en plus de sa, avait prévu le transport. Quoi de mieux ? Falone était aux anges, et cela se comprenait.
Après le passage du chien, elle avait donc décidé de mettre le paiement sur le tapis. Assez étonnant que ce soit le client qui demande cela d’ailleurs u_u. Normalement n’étais-ce pas les commerçant qui demandait cela ? M’enfin, elle espérait qu’au moins Cross face pas un infarctus en voyons la note, un mort sur la conscience sans même tirer une balle, c’est pas la joie *tombe*. M’enfin bref. Il répondit donc assez rapidement, en proposant deux solutions. Soit elle avait l’argent maintenant, et donc tout allait être pour le mieux, soit elle le, donnerait avec la camionnette plus tard. Mouai, et si elle décidait de garder la camionnette ? Ok, je raconte n’importe quoi u_u. En tout cas, la réponse était claire pour elle u_u. Comme son comptable n’étais pas le coin u_u…

- Ce sera donc donné avec la camionnette, surement en fin de journée. Ce sera donné dans sa totalité, tu as ma parole.

Elle était peut-être pas très net la miss, mais quand elle promettait quelque chose, c’était jusqu’au bout qu’elle le faisait. Elle avait promit de libérer le pays, et elle le ferait jusqu’à ce qu’elle y parvient, ou qu’elle meurt.

Sentant une présence à coté d’elle, elle finit par baisser le regard, sur le chien qui c’était assis à coté d’elle, la regardant d’un air suppliant, pensant qu’elle avait surement encore quelque chose à grignoter… Mais elle venait de donner son dernier spéculos, récupéré avec le café du matin… La scène fut assez étrange… Un chien suppliant, au regard triste, et une bonne femme désespéré, qui regardait la pauvre bête… Mais qu’est-ce qu’elle y pouvait qu’il crevait de faim ?

- Allez, fiche le camp le clebs, j’ai rien d’autre pour toi !

Elle joignit le geste à la parole, faisant détaler l’animal plus loin. Bon, la voila débarrassé, il ne restait plus qu’a attendre que le chargement se termine.

- J’imagine que je vais devoir conduire la bête. Hm… Je reviens.

Sans attendre de réponse, elle fila hors de la gare, et s’approcha de la camionnette qu’elle avait prévu au départ. Nos trois compère se redressèrent donc, quittant leur somnolence d’attente…

- Allez les gars, il m’en faut juste un, les autres vous pouvez filer, passez donc chez moi, il y a une caisse de métaux toute préparé pour la base.
- Ha zut, on est v’nu pour rien alors ?
- Non, je sais pas conduire. Allez, grouilles toi

Le gars qui était resté adossé à la fourgonnette se redressa donc, et suivit la jeune femme jusque dans la gare. L’homme était plutôt grand et baraqué, mais le sourire qu’il affichait laissait bien loin n’importe quel soupçon d’agressivité, bien que je dois l’avouer, il faisait plutôt peur… Son sourire. C’était assez étrange de voir ce petit bout de femme mener un pareil homme par le bout du doigt… Mais une Fran’ en colère, c’était pas très joyeux… Elle montra la camionnette, et notre homme fila directement donner un coup de main pour charger le véhicule. Petite précision, il n’était pas armé u_u.

Enfin, ce fut après ça, que la miss, constata que son petit voyage avait ramené quelque chose en plus. Le cabot des rues avaient décidé de revenir sur ses pas, et c’était à nouveau planté à coté d’elle… Mais qu’est-ce qu’il avait à la fin ?! T_T

Invité

Et bah voila, c'était fini, le contrat était bel et bien fini, l'argent serait dans la camionnette et dans sa totalité, encore heureux non mais. Nicky ne savait pas quoi faire d'autre si ce n'était que sourire et croisé les bras en attendant. Un chien errant collant - trouver l'erreur - qui collait les talons de la cliente. Drôle de chien tiens, mais il allait bien avec, après tout on ne disait pas "tel maitre tel chien" pour rien. Enfin peu importe, le plus important finalement c'est que Nicky avait fait une grosse affaire et en gagnerait un bon petit pactole. Comme quoi c'était bon de faire un tel commerce. Le meilleur à espérer était que cela se reproduise rapidement, mais bon, l'optimiste de Pangloss avait bien mené Candide à se faire fouetté, alors il ne fallait pas trop l'être non plus, sauf si on voulait finir dans l'armée (<3). Enfin cessons de divaguer, Nicky n'avait plus rien à dire ou à faire si ce n'était qu'observer sa cliente partir vers une camionnette et revenir avec une grosse armoire à glace, un peu vivante certes mais une grosse armoire quand même. Enfin bref, ce gros balourd alla aider avant d'attendre dans la camionnette. Quelle étrange ressemblance entre ce chien errant et ce gros minou qu'était cette armoire à glace. Marrant tiens, aimait-il les nonosses ? Peut-être, après tout, c'était un gentil chien-chien à sa maitresse hein ? Ouh le gentil chien-chien, ah il veut le susucre hein ? *se tire une balle ah non sinon on pourra plus la vendre*. Soupirant alors, le vendeur d'arme finit par s'adresser à Franklin Harlock Jr. ( quel nom trop long) pour lui dire :

Bon c'est pas tout mais j'ai un autre commerce qui m'attends. Je vous fais confiance pour l'argent. Profitez bien de ces petites merveilles. Au plaisir de commercer à nouveau avec vous.

Il se dirigea vers le wagon de tête et s'arrêta finalement avant de dire avec un clin d'œil :

Et psst, on ne s'est pas vu.

Il sourit avant de reprendre la direction de sa place pour rentrer. Il monta rapidement et demanda au conducteur de repartir pour Dublith. Car oui, il n'y avait pas penser pendant ce commerce pour ne pas être perturber en ce posant moult questions sur ce que faisait sa nouvelle occupante, après tout, elle était malade comme ce chien errant et était rester seule chez lui, juste au dessus d'un petit meeting d'arme à feu, rien de grave en soi, en fait si. Bref il était temps de rentrer. S'asseyant alors confortablement, le vendeur attendit tranquillement son retour à Dublith dans ce siège presque inconfortable et ses ressorts qui .. ressortent ...

[ Fin du topic for me sorry but I don't have a more inspi xD ]

Alors que la jeune femme était prête à refoutre le clebs dehors, le commerçant reprit la parole, annonçant qu’il avait d’autre commerce à faire ailleurs… Ralala, si sa tombe, il allait fournir l’armée en arme… Peut-être même, que le convois qu’elle prévoyait d’attaquer, était des armes de lui ? Qui sait… Si c’était le cas, c’était une bonne nouvelle pour elle <3. Sa ferait un contrat payé par quelqu’un d’autre Nyahahahaha *kof kof*. Elle leva alors la main pour signifier qu’il faisait ce qu’il voulait de sa vie, c’était pas son problème de toute manière, elle allait pas le retenir plus longtemps u_u.

- Yep yep, j’y compte bien t’en fais pas. Tes armes serviront parfaitement, je peux te l’assurer. héhéhé

Elle en oublia le chien durant quelque seconde, le temps que le commerçant face son départ. Le chargement était à présent terminé, il restait plus qu’a le conduire jusqu’à la base, de tout déballer de façon assez rapide pour éveiller les soupçon, et de renvoyer la fourgonnette avec l’argent. Cependant, avant qu’il ne s’en aille, il ne put s’empêcher de préciser qu’elle ne l’avait jamais vu. Un large sourire sadique apparut soudainement sur le visage de la belle, avant de lui répondre de façon assez automatique.

- Et c’est réciproque bien sûr.

L’homme rentra donc à l’intérieur du train, et la miss regarda la mécanique se remettre en route, portant celui qui venait d’aider Liberty, vers sa prochaine destination. La suite ? Et bien, seul l’avenir nous le dira. Falone était fin prête, elle pensait que son groupe était bientôt prêt à passer au chose sérieuse, à montrer au monde la détermination de quelques hommes, à faire couler la dictature qui sévissait dans ce pays étrange.

Le regard de la belle se porta vers le ciel grisâtre, qui commençait à laisser tomber quelque goute d’eau… Le sol poussiéreux commençait à recevoir ce don du ciel, alors qu’un vent frais entrait dans la grande salle, faisant frissonner la jeune femme…

- J’espère que tu ne m’en veux pas Frank’. Mais c’est l’enfer qui m’attendra… Murmurât-elle pour elle-même…
- Hé ! Junior ! Tu te grouilles ?!

La belle tourna un regard noir en direction du chauffeur, qui semblait rire d’elle. Tsss ces membres alors ! Bien qu’ils l’obéissaient, ils se permettaient souvent de la chercher, connaissant parfaitement la limite. Elle lâcha un juron dans sa direction, avant de marcher jusqu’à la camionnette en question…

- Et lui, tu en fais quoi ?

Falone s’arrêta, et observa le chien qui la suivait en remuant légèrement la queue. Les oreilles droites, il observait la jeune femme, avant de laisser un couinement s’échapper de lui… Elle râle une fois de plus et ouvrit la porte coté passager[/i]

- Allez, monte pot de colle ><‘… Et dépêche toi avant que je ne change d’avis.

Le chien n’attendit pas longtemps et monta dans la cabine, suivit par la jeune femme, qui prit un air renfrogné, cachant ses yeux du peuple. Quand au conducteur, il démarra l’engin, et quitta la gare, pour se diriger vers cette partie resté si longtemps secret…

[fin pour moi aussi du coup <3]

Hello! Encore un topic bien sympatique à lire! Tout était fluide, j'ai savouré votre rp d'un bloc *__* J'ai été surprise de voir que vous aviez mis de vraie références d'armes (genre le Webley MK. IV, calibre 0.455-in... oui, oui, j'ai vérifié si ça existait XD) bref ça encrait encore plus dans le réel: j'aime! Niveaux ortho et synthaxe, c'est bon mis-à-part des ctites fautes pas grave (fautes de frappe, oublis de ptits mots). Fran: j'adore de plus en plus ton perso *__* à la fin avec le chien yeah! Bref, vous avez tout deux droit à un 8/10!

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