"Un échec apparent peut contenir les graines d'un succès qui germera en son temps, et donnera des fruits toute l'éternité." De l’obscurité… ou alors de la lumière intense ? Du noir… Ou est-ce du blanc ?... Peut-être les ténèbres profondes, ou alors… Un Paradis inimaginable ? … C’était une situation à présent bien étrange, un monde où il n’y avait qu’une seule couleur dominante sans que l’on puisse réellement la définir. Un monde où toute chose n’existait pas, et où seul l’inconscient dominait. Une zone qui n’avait ni queue, ni tête, qui n’avait pas de bas, ni de haut, et encore moins de sol ou de plafond. L’homonculus ne sentait rien. Il ne voyait rien si ce n’était l’unique personne qui l’accompagnait de cet infinie horripilante que lui avait imposé la vieille. Tout ces sens semblaient être en pause, le sol sur lequel il devait être allongé, il ne le sentait plus. Cette odeur de renfermé, de poussière, et la chaleur dégagée par les souterrains… Rien, nada… Pas le moindre frisson dût à un rat qui passerait par la, si seulement il le pouvait. Pas la moindre douleur dût à tout ces os brisés qui ne pouvaient se réparer à cause de ces liens psychiques, ou à ces poumons qui avaient finit par être perforés… Le gout de la cigarette n’était plus, celui de la liberté… Avait complètement disparut. Plus d’espoir, plus de vie… Plus d’existence… Combien de temps était-il-la ? … Le temps avait disparut. Il n’y avait ni aurore, ni crépuscule. Il n’y avait ni soleil, ni étoiles. Le silence régnait, et aucun des deux ne semblaient vouloir le briser. L’un avait décidé de laisser le temps passer, l’autre commençait à s’impatienter. Beaucoup de gens racontent que le faites de rester loin du monde finissait par assagir, mais à rendre fou. Pour son propre cas, c’était l’instinct du prédateur, qui commençait à prendre le dessus. La proie ? Cette vieille folle bien entendu. Mais bien qu’il avait eu l’envie de l’étriper de ces propres mains, une autre idée avait finit par germer dans son esprit. Pourquoi ce salir les mains pour une tel créature ? Il y avait d’autre moyen que de ce procuré un bon repas comme on dit chez les loups. On peut très bien chasser pour le sport et la forme, mais on peut finir par récupérer les carcasses que l’on pouvait trouver sur la route.
L’obscure personnage avait finit par rouvrir les yeux sur le néant dans lequel il était plongé. Ses yeux brillants fixant un point inexistant, avant qu’il ne se laisse glisser sur ce nuage invisible pour poser ses prunelles doré sur son vis-à-vis toujours silencieux…
C’est une arme qu’il nous faut.L’autre se contenta de hocher doucement la tête. Une arme… Voila un mot qui résonnait avec douceur dans l’esprit des deux entités… Et le silence avait finalement prit la décision de reprendre ces droits. L’éternité… Quel horrible chose lorsque l’on se retrouvait dans une tel situation… Pourquoi d’ailleurs ? Juste parce qu’il avait pensé qu’il durerait plus longtemps à suivre les pas d’une vieille garse qui avait finit par retourner la situation contre lui. Si seulement il avait fait attention… Si seulement il avait eu l’idée de lire les cartes plutôt que de ce la jouer en solitaire ? …Il essaya de se remémorer le bon vieux temps… Il essaya de revoir des brides de son histoire, les relations qu’il avait put avoir depuis le début de sa non-vie…
Ce fut un papillon. Un papillon majestueux et grand qui voleta devant les iris de sa conscience endormis. Un fabuleux animal qui semblait plus flotter dans les airs de par sa légèreté que de se battre pour pouvoir rester aussi loin du sol. Un insecte si fragile aux ailes recouvertes de cette poudre noir et blanche qui lui offrait un physique plus que particulier. Le symbole de l’as de pic décorait ses deux magnifiques ailes, il était l’élégance et la grâce absolue, la créature qui ne pouvait exister autrement que par la main d’un homme. Il Semblait si fragile, si inoffensif, mais se trouvait être une créature avide de sang, avide de viande fraiche tel que celle de ces propres créateurs… Propres créateurs ? Un frisson parcourut l’esprit de l’homonculus. Ce mot… Ou plutôt ces deux mots… Et ce papillon, ils semblaient tellement liés à lui… Et non, ce n’était pas cette créature qu’il avait dut terminer ce jour où il c’était retrouvé face à face avec Greed, non, ça remontait à bien plus loin. Ils étaient trois d’ailleurs ?... Non ! Quatre ! Le pic, le trèfle, le cœur et le carreau. Deux rouges et deux noirs. Une création alchimique qui avait finit par se retourner contre leur créateur, une création qui avait finit par le faire quitter le monde des simples mortel… Mais, et après ?... Ce gamin, celui qui l’avait finalement ramené à la vie ? Qui était-ce ?...
L’homonculus tenta d’attraper l’insecte… Mais l’animal avait finit s’envoler bien trop loin, empêchant quiconque de l’atteindre. Le papillon était finalement hors de porté de son propre créateur. Sa propre liberté semblait s’enfuir avec l’insecte à jamais, puisque bien qu’il avait semblé être si confiant quand à sa prochaine libération, il avait finit par se dire que l’attente risquait d’être très longue. Les sous-sols n’étaient pas aussi à porté que le Laboratoire numéro 5, qui enfermait Greed autrefois. Non… Sa prison était bien plus inaccessible, sans doute pour éviter qu’un homonculus tel que lui, puisse finir par s’échapper de sa cage et devenir une nouvelle menace pour cette mégère qui n’avait pas tellement comprit ce qu’il aurait fallut faire avec lui. On n’enferme pas un loup. On ne le dresse pas non plus. On le laisse libre de faire ce qui lui plait, au risque de le voir se retourner un jour contre vous…
L’un de ses mortels peut-être ?Ho oui… L’un de ces êtres qu’elle considère comme une sous-espèce, pour la simple raison qu’ils n’ont pas trouvé le secret de la pierre, ou plutôt qu’ils n’ont pas osé la faire contrairement à elle, et qui par conséquent, n’ont pas eu la chance de vivre plus que leur propre corps puisse supporter. Cette bonne femme était bien trop sûr d’elle pour se permettre être supérieur… Tiky avait apprit à mieux connaitre les Hommes, il avait aussi apprit à se méfier d’eux même si sur un point technique, il les surpassé. Lui avait la force, même si c’était la moins conséquente de la famille, il avait aussi la vitesse et son pouvoir si spéciale. Il possédait l’agilité des félins et avait eu bien plus de temps qu’un simple mortel pour parfaire ces capacités d’escrimes. Mais eux, ils avaient la ruse, l’intelligence et surtout… L’instinct de conservation et l’esprit de coopération. Les sous-estimer était une grave erreur, et certain d’entre eux, était bien capable de rivaliser avec un Homonculus… Et tout particulièrement… Les Alchimistes…
Un alchimiste…Il fallait encore le trouver donc… Et le mener sur la piste. Tout lui expliquer, savoir si oui ou non il pouvait lui faire confiance, et vérifier ces capacités à vaincre. Bien entendu il voulait être présent lorsque Dante se fera mettre au sol. Il voulait être la, la voir souffrir, la voir être surprise, et regretter amèrement ce qu’elle avait fait. Il voulait l’entendre gémir, l’entendre se plaindre et supplier de la prendre en pitié… Il voulait entendre ces os craquer, sa peau se déchirer, et le sang gouter sur le sol de sa demeure… Il voulait la voir ce vider de toute vie, il voulait entendre et sentir son cœur s’arrêter de battre… Et serrer cet organe de vie dans ses mains, sentir le sang couler entre ses doigts… Et surtout… Voir l’horreur dans ses yeux, d’avoir été terminé par l’un de ces être qu’elle considéré comme simple ingrédient pour sa simple vie…
Ho ça oui… Il voulait la voir souffrir…